Pierre Palmade perdu entre fête et drogues : “Il faisait ouvrir des boites de nuit”

Qu’il se trouve en France ou à l’étranger pour des tournées, Pierre Palmade consommait des stupéfiants en permanence et enchaînait de longues nuits en boîte. C’est en tout cas ce qu’affirment des sources de nos confrères belges de Ciné Télé Revue dans leur numéro de ce jeudi 16 mars.

Cela fait un peu plus d’un mois que Pierre Palmade a causé un grave accident de la route à Villiers-en-Bière, en Seine-et-Marne, percutant la voiture d’une famille alors qu’il était sous l’emprise de drogues et faisant trois blessés. BFMTV a révélé au début du mois de mars que l’humoriste de 54 ans « sortait de trois jours de consommation de stupéfiants sans dormir » lors du drame. Il faut dire que la star des planches est un coutumier des fêtes interminables… C’est en tout cas ce qu’affirme une source interviewée par nos confrères Ciné Télé Revue dans leur numéro de ce 16 mars. Leur interlocuteur s’est en effet souvenu de ses tournées en Belgique dans les années 1990, alors qu’il rencontrait un vif succès avec ses one-man-show et ses collaborations avec Michèle Laroque et Muriel Robin. « Dès qu’il avait fini son spectacle, il fallait partir tout de suite pour aller vite faire la fête« , confie la source.

Cet ancien collaborateur de Pierre Palmade se rappelle notamment d’un soir, où, pour célébrer la fin d’une journée passée Forum de Liège, il avait entraîné sa troupe en boîte de nuit, pour n’en ressortir que trois jours plus tard… « Il avait lancé un concours à celui qui allait rentrer le plus tard. Il est rentré à 23 heures… le lendemain. On allait alors dormir quelques heures et on recommençait. 72 heures ça a duré ! La coke, c’est ce qui le faisait tenir. Ça lui permettait de rester éveillé », a révélé l’interlocuteur du magazine. Et ce n’est pas tout : en plus de mobiliser le personnel de discothèque durant plusieurs jours d’affilée, l’humoriste n’hésitait pas à leur demander d’ouvrir leur établissement spécialement pour lui durant leurs jours de fermeture : « Souvent, il faisait ouvrir des boîtes de nuit rien que pour nous, car en début de semaine, elles sont généralement fermées. On se trouvait à dix dans un dancing ! »

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Les soirées coquines de Pierre Palmade, véritables « marathons du sexe »

Placé sous contrôle judiciaire depuis qu’il a fait un AVC le 25 février dernier, Pierre Palmade évite de justesse la détention provisoire dans l’attente de son procès. L’occasion sûrement, de tirer un trait sur sa consommation de drogues. Adepte du « chemsex », les stupéfiants ont en effet envahi chaque aspect de sa vie, comme il l’écrivait lui-même dans son livre Dites à mon père que je suis célèbre sorti en 2019. « Tout se passe chez moi. Avec un mec, deux ou trois. Ce sont de longues heures qui durent toute la nuit, parfois la journée suivante« , livrait-il. Dopé par les drogues et l’alcool, l’ex-époux de Véronique Sanson peut ainsi tenir des heures avec ses compagnons d’un soir : « On rit, on regarde la télé, on parle, on est à poil, on fume, on couchaille ensemble. Et on recommence. C’est une orgie amusante », concluait-il.

Pour le Dr William Lowenstein addictologue interviewé par BFM TV le 17 février dernier, « ces molécules de synthèse, dites de cathinones, sont consommées de plus en plus parce qu’il s’agit de super cocaïnes retard qui permettent de faire des marathons du sexe pendant 48 h ou 72 h et de repousser ses limites des sensations et de la relation sexuelle. » Ce qui explique également que la star pouvait rester éveillé des jours durant, sans jamais ressentir la moindre fatigue.

Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE

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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

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