Redoutée par Emmanuel Macron et Marine Le Pen, Anne-Sophie Lapix n’a pas été retenue pour animer le prochain débat d’entre-deux-tours. Ce jeudi 14 avril, Télérama évoque son arrivée dans C à vous : « Pierre Palmade était parti furieux », révèle un employé du programme.
Anne-Sophie Lapix pas tendre avec ses invités ? Le 20 avril prochain, la journaliste trop redoutée par le monde politique n’animera pas le débat d’entre-deux-tours, aux côtés de Gilles Bouleau. Ni Marine Le Pen, ni Emmanuel Macron n’ont souhaité qu’elle arbitre cette ultime rencontre avant le verdict final, préférant la douceur de Léa Salamé. Jugée trop « hostile » et « assassine », la soeur de Gaelle Lapix ne fait pas souvent l’unanimité, même en dehors du monde politique. À son arrivée aux commandes de C à vous sur France 5, quelques invités à l’instar de Pierre Palmade y ont passé un sale quart d’heure, relate Télérama, ce jeudi 14 avril : « Pierre Palmade était parti furieux« , révèle un employé du staff.
« Cela a pris un peu de temps pour qu’elle apprenne à interviewer les artistes différemment des politiques. Elle fonçait bille en tête », admet cette même source. « Pas la dernière pour aller danser », Anne-Sophie Lapix y avait décidé de « ne plus convier de politiques à la table du dîner ». Baptisé « Madame la commissaire politique » par Marine Le Pen, le visage du service public « ne déjeune pas avec les politiques, ne leur envoie pas de texto, n’a aucun contact avec eux sauf au moment du direct », assurent nos confrères. « C’est rare. Elle a une totale indépendance« .
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Comment parvient-elle « à se faire détester » ?
Snobée par le président sortant depuis le premier tour, l’animatrice de 49 ans n’a « aucun ami » dans la sphère politique. « Elle arrive par des détails, des attitudes, des mimiques, à se faire détester« , assure un reporter de France 2. « Coriace, précise, parfois assassine, elle divise. Ses questions cinglantes et ses rictus agacent », ajoute-t-il, faisant référence au tacle qu’elle avait asséné à Xavier Bertrand en octobre 2021. « Les hommes politiques ont une plus forte résistance que les autres interviewés. Sans vouloir assouvir de passion sadique, c’est agréable d’aller au bout d’un questionnement », avait elle avoué en 2013.
Crédits photos : Jack Tribeca / Bestimage
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