Pierre Palmade et son addiction à la cocaïne : l’humoriste a fait 3 cures de désintoxication

Les addictions de Pierre Palmade étaient connues de tous. Le comédien et humoriste de 54 ans avait indiqué avoir ces dépendances depuis une dizaine d’années. Il a tenté de s’en débarrasser à plusieurs reprises.

Des vieux démons de retour. Après son accident de la route en Seine-et-Marne, vendredi 10 février, Pierre Palmade a été testé positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Les addictions de l’humoriste de 54 ans n’étaient pas méconnues du grand public. Lui-même, ainsi que plusieurs de ses plus proches amis, s’étaient confiés par le passé sur cette dépendance. Pour s’en débarrasser, et aller mieux au quotidien, Pierre Palmade a tenté le décrochage, le sevrage, ainsi que plusieurs cures de désintoxication, en vain.

Pierre Palmade a fait une première cure de désintoxication en 2019, dans une clinique française. Dans le sillage de la sortie de son livre, Dites à mon père que je suis célèbre, il avait alors exposé qu’il combattait cette dépendance depuis une décennie. « Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison. À 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur, et ça fait dix ans que j’essaye d’arrêter », avait-il confié, en 2019 à Laurent Ruquier, rapporte Le Figaro.

⋙ PHOTOS – Pierre Palmade, François Cluzet, Benoît Magimel… Les stars sans tabou sur leurs addictions

Une récente cure de désintoxication pour Pierre Palmade ?

Mais, une rechute est très rapidement arrivée. Elle est intervenue à la suite d’une mauvaise rencontre lors d’une soirée, selon ses dires. C’était en 2019, et il avait notamment été placé en garde à vue pour « usage et acquisition de stupéfiants ». « J’ai fait deux cures de désintoxication : une de trois jours – je me suis enfui ! – et une de trois semaines », avait-il confié au journal Le Monde, en avril 2019. Et d’ajouter : « Ce qui est à la fois très dur et rassurant, c’est d’accepter d’être malade. Il faut éviter des contextes, des personnes… ».

Pierre Palmade avait-il suivi récemment une troisième cure de désintoxication ? L’hypothèse est possible selon Laurent Karila, addictologue, et invité de l’émission Touche pas à mon poste sur C8, lundi 13 février. Le médecin a indiqué que, « probablement », Pierre Palmade était « en train de se soigner s’il avait ce traitement ». Il faisait alors référence aux traces de médicaments de substitution retrouvées dans les analyses toxicologiques du comédien réalisées après l’accident.

Crédits photos : Gouhier – Jacovides / Bestimage

A propos de

  • Abonnez-vous à votre star préférée et recevez ses actus en avant première !

  • Pierre Palmade

À découvrir en images

PHOTOS – Pierre Palmade, François Cluzet, Benoît Magimel… Les stars sans tabou sur leurs addictions

Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaientpartagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythmes les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans la rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

Autour de

Source: Lire L’Article Complet