PHOTOS – Mary de Danemark évoque sa mère décédée : « J’ai eu du mal à me rappeler son image »

Lors d’une conférence, Mary de Danemark s’est confiée au sujet de la mort de sa maman, qu’elle a réussi à surmonter avec le temps.

La princesse Mary de Danemark est une femme engagée. Elle est la marraine de l’association Børn, Unge & Sorg, qui œuvre pour offrir un soutien aux enfants en plein deuil, que ça soit à cause de la mort d’un parent, d’un frère ou encore d’une sœur. Récemment, l’épouse du prince Frederik a pris part à la 20ème conférence de l’organisme à but non lucratif, qui s’est déroulée à Copenhague le 12 novembre 2020. Avec sensibilité, elle a évoqué la perte d’un proche.

« Il est difficile, voire impossible, de trouver un sens [à sa vie, NDLR] lorsque l’on perd quelqu’un que l’on aime. Mais ce qui a du sens et que rien ne peut nous enlever, c’est tout ce que nous avions avec cette personne », relativise la comtesse de Monpezat. « Les histoires de tous les enfants endeuillés sont différentes. Mais le sentiment d’être complètement seul face au chagrin et à la perte est commun à beaucoup », poursuit-elle. Afin de remonter un peu le moral des personnes qui traversent une période compliquée, la princesse héritière déclare :  » Nous ne pouvons pas effacer le problème. Nous ne pouvons pas remonter le temps. Nous ne pouvons pas remplacer le défunt par un nouveau. Mais (…) nous pouvons l’aider à sentir que celui qu’il a perdu est toujours avec lui tout au long de sa vie ».

HRH #CrownPrincessMary attended the Children, Youth & Grief Association's 20th anniversary conference yesterday.

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La douloureuse perte d’une maman

Mary de Danemark sait de quoi elle parle puisqu’en novembre 1997, elle a assisté, impuissante, à la mort de sa propre maman : Henrietta Clark Donaldson. « La plus grande peur de nombreux survivants est que l’on oublie les morts. La peur de confondre l’apparence, la voix, la personnalité et les caractéristiques du défunt est souvent plus grande que la douleur de se souvenir. Je peux m’en souvenir moi-même, quand j’ai perdu ma mère. Pendant un moment, j’ai eu du mal à me rappeler son image, sa voix et son sourire chaleureux », lance celle qui est pourtant parvenue à faire le deuil au fil des années.

Article écrit en collaboration avec 6médias

Crédits photos : Ritzau Scanpix/Best image

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