Hier soir sur le plateau du journal télévisé de France 2, Philippe Etchebest s’en est de nouveau pris au gouvernement. Un coup de gueule à ajouter aux autres émis par diverses personnalités remontées par les décisions gouvernementales dans la crise sanitaire.
Réputé pour son côté cash et sans filtre, Philippe Etchebest a vraiment de quoi sortir de ses gonds en ce moment. Les restaurateurs sont depuis plusieurs mois très durement impactés par la crise sanitaire. Plombés par deux confinements et des mois de fermeture obligatoire, ils sont pour bon nombre dans le rouge le chef avait déjà tiré la sonnette d’alarme.
Invité du JT de Laurent Delahousse sur France 2 dimanche 22 novembre, le chef étoilé a de nouveau poussé un coup de gueule en faisant une analogie entre l’oeuvre du « radeau de la méduse » et la situation actuelle : « C’est un petit peu représentatif de ce qu’il se passe aujourd’hui, c’est-à-dire qu’on est tous dans un même bateau, on rame péniblement, puis il y en a qui y restent, et on nous regarde couler petit à petit sans rien faire » s’est-il désolé. L’animateur de « Cauchemar en cuisine » a ajouté que le gouvernement devait apporter une vraie aide pour sortir de cette situation : Qu’il nous aide pour de vrai, pas des effets d’annonces. Il faut des seuils d’éligibilité pour pouvoir avoir des aides et je peux vous assurer que tout le monde n’y a pas droit, donc aujourd’hui, ce serait de mettre 15% du chiffre d’affaire en place pour pouvoir payer les frais fixes et pour pouvoir être à zéro et pour pouvoir espérer rouvrir en temps voulu, et pour que le plus grand nombre puisse le faire.
À l’annonce du 2e confinement, Fabrice Luchini s’était lui aussi montré en forme sur les réseaux sociaux avec une vidéo coup de gueule qui avait fait parler d’elle. « Quand je vois la perfection à laquelle tous ces restaurateurs se soumettent, ils lavent le stylo pour prendre leur téléphone. Ils sont remarquables, et on les anéantit« , pestait-il. Le comédien se lâchait en concluant avec panache son hostilité contre le gouvernement : « On vit une chose terrible : on ne comprend pas ce que ce gouvernement fait. La panique de Véran. L’accent qui s’éteint de Castex. C’est terrifiant, c’est morbide, c’est sordide. On n’a plus envie d’aimer ce gouvernement. »
Stéphane Plaza y était allé lui aussi de sa gueulante face à certaines mesures qu’il jugeait absurdes. « Pendant le confinement les enfants continuent de naître, les amoureux de s’unir, les plus âgés de prendre leur retraite, les jeunes de s’installer et les moins amoureux … de divorcer ? Il faudra bien les loger non ? L’immobilier est donc essentiel ! Essentiel pour la vie, essentiel pour l’économie ».
T.L
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