Déclarations provoc’, démêlés judiciaires, écarts de conduite… Les personnalités politiques se retrouvent parfois dans la tourmente à cause de leur propre enfant. De Clément Pécresse arrêté pour possession de cannabis aux facéties de Louis Sarkozy, retour sur ses « fils de » pas toujours disciplinés.
Que l’on soit président, ministre ou député, c’est toujours un moment délicat à passer. Pas vraiment tenus par le même devoir d’exemplarité que leurs parents, les « fils de » offrent régulièrement des polémiques qui font les choux gras de la presse. Valérie Pécresse peut en témoigner : en 2016, elle a vu son fils Clément être arrêté pour possession de quelques grammes de cannabis, à la sortie de son école d’ingénieur. Garde à vue, perquisition, fuite dans les médias… L’affaire a ébranlé la candidate à la présidentielle 2022, toujours affectée par ce « traitement spécifique » qu’elle attribue à ses adversaires politiques.
« Quelques années plus tard, je lui ai dit : ‘On a quand même été cool avec toi, on ne t’a pas embêté.’ Et là, il m’a répondu : ‘Mais tu sais, maman, si vous n’aviez pas été cool… Moi, j’étais prêt à aller me jeter dans la Seine, tellement j’étais mal« , vient de raconter la présidente de la région Île-de-France dans Une ambition intime sur M6.
Des difficultés qui peuvent se produire jusqu’au plus haut sommet de l’État, comme lorsque Nicolas Sarkozy a vu son fils Louis être accusé d’avoir jeter une tomate sur une policière à l’Élysée. François Hollande a de son côté eu des soucis en juillet 2012, lorsque Thomas s’est agacé d’un fameux tweet de Valérie Trierweiler. Dont le fils Léonard a lui aussi connu son lot de polémiques sur le réseau social, en se disputant notamment avec Louis Sarkozy (alias Sarko_junior) ou en s’amusant des déboires de François Hollande.
Les ennuis judiciaires de Thomas Fabius
Parfois, c’est la justice qui s’en mêle. Laurent Fabius en a fait les frais : son fils Thomas, connu pour son amour des casinos, a multiplié les déboires. Il a notamment été condamné en 2011 à 15 000 euros d’amende pour « abus de confiance », puis à 75 000 euros d’amende pour « escroquerie » huit ans plus tard. En septembre 2013, c’est le fils de Marisol Touraine, ex-ministre de la Santé de François Hollande, que l’on retrouve dans la rubrique judiciaire avec une condamnation à trois ans de prison ferme pour extorsion de fonds. Les années 90 ont également connu des déboires de « fils de », lorsque Laurent Juppé a été accusé d’avoir obtenu une réduction du loyer de son appartement parisien grâce à son père, alors adjoint aux finances de la Ville. Il y aura une plainte pour « prise illégale d’intérêts » mais le dossier sera classé.
Crédits photos : Apaydin Alain/ABACA
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