Le patineur de 51 ans s’inquiète d’avoir mis son corps à rude épreuve après une pratique à haute dose de son sport…
Patineur artistique français parmi les plus connus de l’Hexagone, Philippe Candeloro a marqué l’histoire de son sport, notamment en décrochant les médailles de bronze aux Jeux Olympiques d’hiver de 1994 et de 1998. Mais ces années à nous éblouir sur la patinoire ont laissé bien des séquelles… Sur des patins depuis l’enfance, le mari d’Olivia Darmon qui, à 51 ans, continue à évoluer sur la glace lors de spectacles, a notamment développé de l’arthrose.
« En deux ans et demi, j’ai fait deux prothèses de hanche. Une à droite, une à gauche. Mais blague à part, j’avais de l’arthrose aux hanches. Quarante-deux ans de pratique, forcément, ça laisse des traces« , a-t-il raconté en février dernier Chez Jordan sur C8.
Lourd tribut
Après avoir enchaîné ces deuxopérations coup sur coup, le natif de Courbevoie ne serait pas au top de sa forme. Et ce ne sont plus ses os, mais ses yeux qui lui causent aujourd’hui de graves inquiétudes. Tout au long de sa carrière, débutée en 1989, l’ancien athlète a en effet multiplié les performances, inventant même de nouveaux sauts – dont la célèbre pirouette Candeloro – et mettant de ce fait sa santé oculaire à très rude épreuve.
En effet, pour ne pas avoir le tournis durant leurs rotations exécutées à une vitesse culminant à 300 tours par minute, les patineurs recourent à une technique secrète qui à la longue endommage la vision. L’astuce consiste à fixer un point au départ et à la sortie d’une pirouette, ce qui permet de récupérer au plus vite son équilibre. Or, dans les patinoires, les lumières qui éclairent la salle se réfléchissent sur la glace, et ces réverbérations peuvent à la longue endommager la rétine des patineurs.
C’est bien le lourd tribut que paie aujourd’hui Philippe. « En un an et demi, j’ai perdu la moitié de ma vue !« a-t-il récemment déploré, toujours face au micro de Jordan de Luxe. Ne lui reste plus, s’il ne veut pas sombrer dans le noir, qu’à raccrocher pour de bon…
Valérie EDMOND
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