Pêche durable : pourquoi choisir du poisson responsable

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“Le poisson, c’est bon pour la santé” ; “Vive les omégas 3 !” ; “N’oubliez pas de donner régulièrement du poisson à manger à vos enfants pour leur bonne croissance…” On a tous entendus ces allégations des nutritionnistes. Mais attendez un peu ! Bien sûr que l’on est d’accord sur le principe de varier son alimentation, mais comment fait-on pour concilier ces bonnes idées santé et gourmandise avec la catastrophe écologique qui guette les océans ? Petit manuel pratique pour devenir une pro de la pêche durable et acheter du poisson sans culpabiliser. Votre nouveau mantra désormais : ”que du bon poisson durable dans mon assiette !”

Déjà la pêche durable, qu’est-ce que c’est ? 

Vous avez raison, commençons par le commencement pour bien maîtriser le sujet ! La pêche durable regroupe les différentes pratiques de pêche qui prennent en compte la biodiversité et l’environnement afin de combattre les dangers qui menacent aujourd’hui le secteur. Parmi ces dérives :

  • la surpêche, qui vide cours d’eau, mers et océans de leur faune aquatique ;
  • la pêche d’espèces menacées qui, pour délicieuses qu’elles soient comme le fameux thon rouge, ne le seront clairement pas lorsqu’elles n’existeront plus (que du bon sens, finalement, la consommation responsable) ; 
  • les techniques de pêche qui détruisent l’environnement, comme la pêche électrique (brrrr… Rien que ce nom fait froid dans le dos), la pêche en eaux profondes ou la pêche au filet qui ramasse et tue tout et n’importe quoi sans distinction ;
  • l’élevage piscicole industrialisé non responsable, qui gave les poissons et fruits de mer avec de drôles de farines ;
  • sans parler du déversement de carburants polluants ou de la destruction des récifs coralliens… 

On l’aura compris, l’heure est grave… et l’heure du consomm’acteur a sonnée ! En clair, selon ce que vous achetez et où vous l’achetez, votre consommation a du pouvoir. Alors servez-vous en. 

Précepte n°1 : je fais mes courses dans des enseignes engagées pour la pêche durable

Tant qu’à faire, autant minimiser les risques d’erreur et soutenir ceux qui s’engagent haut et fort. Le bon élève en la matière parmi les enseignes de distribution généralistes ? Intermarché ! Pourquoi ? Déjà parce que Intermarché, c’est l’enseigne des Producteurs et Commerçants engagés du Groupement Les Mousquetaires. C’est tout simplement, le premier armateur de pêche en France, avec une flotte de 23 navires en propre. Incroyable non ? En clair, la majorité de ce que vous achetez chez eux a été pêché par eux. Ça tombe bien, Intermarché a mis en place un Plan Pêche Durable ambitieux. D’ici 2025, dans 5 ans donc, 100 % de la pêche réalisée par ces 23 navires sera durable. 

En attendant, Intermarché cumule les bons points en :

  • s’engageant contre la pêche électrique ;
  • développant des techniques de pêche plus sélectives ;
  • pêchant uniquement pour la consommation humaine ;
  • mettant fin à la pêche en eaux profondes qui abîme les écosystèmes marins ;
  • ne pêchant pas dans les nouvelles zones arctiques, accessibles depuis peu à cause de la fonte glaciaire, elle-même provoquée par le réchauffement climatique, lui-même dû à la destruction de l’environnement… CQFD !

Impossible de se tromper de crèmerie en achetant votre poisson là-bas, donc. Enfin vous avez compris… 

Précepte n°2 : je repère les labels de la pêche durable

Autre info à connaître avant de faire vos courses : les deux principaux labels qui certifient que le poisson vendu a été pêché de façon responsable. S’il est local, c’est encore mieux ! 

  • On commence donc par l’écolabel français « Pêche Durable » : un petit logo rond blanc et bleu avec un petit bateau qui vogue sur l’eau, des mouettes au-dessus et des poissons au-dessous… Un navire de pêche, quoi ! Ce label exigeant réservé aux acteurs français garantit aux consommateurs que le poisson provient de sources durables et responsables. Sérieux ? Oui, car il est contrôlé par un audit de certification indépendant. Autre argument en sa faveur ? Il fait la part belle au made in France et à l’artisanat. 
  • Le fameux label MSC, pour Marine Stewardship Council. Un acronyme anglophone pour un label international. Les produits labellisés MSC doivent respecter 3 grands principes : permettre le renouvellement des stocks de poissons, posséder un impact environnemental limité, et gérer les pêcheries (c’est-à-dire une zone de pêche donnée) de façon efficace. Si sa fiabilité a parfois été remise en cause par certaines associations, vérifier sa présence sur l’emballage est un bon premier pas vers un achat en conscience !
  • Et le bio alors ? Les produits piscicoles bio concernent plutôt des poissons d’élevage comme le saumon ou la crevette… En effet, mieux vaut les choisir bio pour s’assurer qu’ils ne contiennent pas de polluants… et n’ont pas été eux-mêmes à l’origine d’une dégradation de l’environnement. 

La bataille sera rude mais les consom’acteurs veillent au grain. A vos filets… de courses ! 

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