Dans la nuit du 6 au 7 août 2021, Patrick Trémeau, alias « le violeur des parkings », a été agressé à son domicile, seulement quelques mois après sa sortie de prison. Selon Le Parisien, l’homme condamné pour « viols » à trois reprises aurait été hospitalisé.
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Persona non grata. Dans la nuit du 7 au 8 août 2021, Patrick Trémeau, surnommé « le violeur des parkings », a été attaqué à son domicile à Saint-Denis dans lequel il s’était installé trois semaines plus tôt. Selon Le Parisien, trois personnes se faisant passer pour des policiers se sont introduites chez lui après avoir cassé sa porte aux alentours d’1h15 du matin. Comme l’expliquent nos confrères, la réinsertion du multirécidiviste, condamné à trois reprises pour viols, est très compliquée depuis sa sortie de prison au printemps dernier. L’homme de 57 ans avait d’abord tenté de s’installer en Seine-et-Marne, avant que des élus mènent une action pour l’en empêcher. Il s’était donc installé dans un centre d’hébergement à Saint-Denis mi-juillet, conscient que sa présence n’était pas la bienvenue.
« Tout le monde voulait qu’il parte, il est incurable »
Comme le révèle Le Parisien, trois personnes se sont introduites chez Patrick Trémeau aux alentours d’1h15 du matin. Paniqué, l’homme condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour « viol » et « tentative de viol » entre 1980 et 2005 a tenté de s’enfuir en sautant par la fenêtre mais a finalement été rattrapé par ses agresseurs dans la rue quelques mètres plus loin. C’est à ce moment-là que l’homme aurait été agressé et roué de coups au sol. Dimanche 9 août, la victime était toujours hospitalisée et aucun suspect n’avait encore été interpellé, précise Le Parisien. Cependant, selon BFMTV, ses jours ne sont pas en danger.
Dans le quartier de Saint-Denis, cette agression ne semble étonner personne. Interrogé par Le Parisien, l’un des voisins de Patrick Trémeau témoigne : « Tout Saint-Denis était au courant et tout le monde voulait qu’il se barre. Je voulais que les médias viennent, qu’il se fasse afficher et qu’il parte. Ce mec est incurable », a-t-il déclaré. Une résidente a elle aussi déploré la présence de l’ancien détenu : « Les gens ne se sentent pas en sécurité. On ne peut pas le remettre dans la nature comme ça, il faut un suivi psychologique.« Le 8 août 2021, le parquet de Bobigny a rappelé que « M. Trémeau est astreint à plusieurs obligations et interdictions et est placé sous surveillance électronique, afin de prévenir tout risque de réitération des faits », précise Le Parisien.
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