Le 18 février, Le Parisien faisait une révélation choc. Patrick Poivre d’Arvor faisait l’objet d’une enquête pour viols. Quelques mois après ces révélations, l’ancien journaliste a été entendu par la police judiciaire.
Patrick Poivre d’Arvor
Florence Porcel
L’information était tombée le 18 février 2021. Patrick Poivre d’Arvor, le journaliste star du JT de 20h sur TF1 était accusé de viols par Florence Porcel, une écrivaine. Celle-ci avait affirmé que le présentateur aurait abusé d’elle entre 2004 et 2009. Les faits se seraient passés plusieurs fois et la plaignante avait mis en avant une emprise psychologique. Trois mois après et selon le Journal du Dimanche, le journaliste a été entendu par la police judiciaire.
L’enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre dès lors que Florence Porcel est allée déposer plainte. Et si l’affaire était restée au stade de plainte jusqu’à ce jour, le Journal du Dimanche nous apprend que l’ex-star du 20h de TF1 a été entendue ce mardi 18 mai 2021 par les policiers de la brigade de répression de la délinquance par la personne, lors d’une audition libre.
Plusieurs accusations contre lui
L’écrivaine âgée aujourd’hui de 37 ans s’est fait connaître avec des vidéos sur YouTube de vulgarisation scientifique. Pour rappel, elle accuse PPDA de l’avoir violée à deux reprises en tire 2004 et 2009, lorsqu’elle avait 21 ans et alors qu’elle était en convalescence après une tumeur du cerveau. En 2004, pour la première fois, elle aurait été invitée dans les coulisses du journal télévisé par l’agresseur présumé. Après cette rencontre, il aurait abusé d’elle au sein de son bureau. En 2009, la jeune femme croise à nouveau la route du journaliste. Elle écrivait un mémoire sur les personnalités du petit écran et c’est à ce moment là que le présentateur du JT « lui aurait imposé une fellation sans protection par la force ».
Le mis en cause avait à l’époque déploré auprès du Parisien qu’il s’agissait d’ « accusations qui ne peuvent être que fantaisistes« , tout en indiquant qu’il allait « engager les poursuites judiciaires qui s’imposeraient ». Il emboitait ainsi le pas à son confrère Jean-Pierre Pernaut qui déclarait que cette affaire était « un mensonge totale ». Après ces affirmations, plusieurs femmes sont montées au créneau. « Nous sommes tellement nombreuses… Des proies réduites au silence par sa puissance. Combien en faudra-t-il encore pour que nos paroles ne soient plus systématiquement décrédibilisées ? », avait-alors déploré Clémence de Blasi, sur son compte Twitter.
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