Ce jeudi 19 mai est une date clé pour Patrick Balkany puisqu’il doit comparaître suite à sa demande d’aménagement de peine. Les avocats de l’ancien maire de Levallois-Perret visent la libération conditionnelle.
Patrick Balkany derrière les barreaux. Depuis le 7 février dernier, l’ancien maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) est incarcéré suite à la révocation de son placement sous bracelet électronique. Pour rappel, le couple Balkany a été condamné à trois ans d’emprisonnement pour fraude fiscale. Dans un premier temps, Patrick Balkany a été incarcéré, puis libéré pour des raisons de santé en février 2020, avant d’être placé sous bracelet électronique, mais ses nombreux manquements à ses obligations judiciaires l’envoient directement en prison. Quant à Isabelle Balkany, suite à une tentative de suicide, son état de santé est inquiétant. Elle est restée entre les mains des médecins.
Le feuilleton Balkany pourrait prendre une autre tournure ce jeudi 19 mai. D’après les informations du Parisien, suite à sa demande d’aménagement de peine, Patrick Balkany doit comparaître à la prison de Fleury-Mérogis pour défendre son dossier. Il espère la libération conditionnelle, ses avocats aussi. « Il a fait plus de la moitié de sa peine et il n’est pas dangereux » assure son avocat, Me Romain Dieudonné. Son autre avocat, Me Robin Binsard, ajoute : « La peine a été comprise et exécutée, ses biens ont tous été confisqués. Rien ne sert de le maintenir en détention. Nous souhaitons que cet homme de 73 ans puisse profiter du temps qu’il lui reste en famille. »
Patrick Balkany : bientôt libre ?
Pour être libéré, c’est le parcours du combattant. En effet, avant de bénéficier d’un aménagement de peine, le service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) ainsi que par l’administration pénitentiaire doit fournir un avis favorable ou non. Comme l’indiquent nos confrères, le Spip a fait savoir sa réticence parce que Patrick Balkany ne semblait « pas prendre la juste mesure de son incarcération, notamment les raisons de la révocation de la précédente mesure d’aménagement de peine. » Cette requête serait une « stratégie d’évitement et de contournement de cadre. » Quant à l’administration pénitentiaire, elle est favorable car l’ancien maire ne fait l’objet « d’aucun compte rendu d’incident » et serait « respectueux des personnels. » Le tribunal d’application des peines devra prendre la décision.
Crédits photos : Federico Pestellini / Panoramic / Bestimage
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