Interrogée par Guillaume Pley sur la chaîne Legend Media, l’ex-ministre Marlène Schiappa, débarquée du gouvernement il y a quelques mois, est revenue sur les six années passées aux côtés d’Emmanuel Macron, et a évoqué le pire traumatisme qu’elle a affronté avec ses filles et le père de ces dernières : l’irruption, à leur domicile et en pleine nuit, d’une cinquantaine de Gilets Jaunes.
Elle est l’un des visages les plus emblématiques du clan Macron. Après six années passées aux côtés du chef de l’État, Marlène Schiappa a été débarquée du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne annoncé durant l’été. La consultante en communication et écrivaine avait débuté en mai 2017 comme secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes. De 2020 à 2022, elle avait ensuite été nommée ministre déléguée chargée de la Citoyenneté auprès de Gérald Darmanin. Jusqu’au 20 juillet 2023, date de son départ du gouvernement, elle était secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative. Depuis son départ, la femme politique demeure conseillère régionale d’Île-de-France.
Dans une interview accordée à Guillaume Pley pour la chaîne Legend Media, la quadragénaire est revenue sur les épisodes marquants de ses années passées aux côtés d’Emmanuel Macron. En six ans de vie politique, Marlène Schiappa a tout vécu, entre le Covid, les Gilets Jaunes ou la crise russo-ukrainienne. Mais elle retient surtout un traumatisme pendant la crise des Gilets Jaunes. Alors qu’elle se trouvait dans sa maison du Mans, aux côtés de ses deux filles, du père de ces dernières, et d’une amie de son aînée, Marlène Schiappa a été réveillée en pleine nuit par des dizaines de manifestants venus en découvre avec elle !
»On va t’égorger »
»J’ai eu plusieurs dizaines de Gilets Jaunes qui sont venus chez moi de nuit. J’étais au Mans, dans ma maison, avec mes filles et leur père, et une amie de ma fille cadette (…) et ils sont venus hurler, je dormais, ça m’a réveillée (…) ils criaient des insultes et qu’ils étaient venus pour me tuer. Ils disaient Schiappa, on va te décapiter, salope, on est venu te buter, on va t’égorger. C’est très très violent. Les filles sont arrivées en pleurant. Je leur ai dit d’aller se cacher jusqu’à que la police arrive au cas où ils arrivent à défoncer les portes et les fenêtres, car ils tapaient aux volets, aux portes, etc. C’est assez traumatisant, surtout pour les enfants » a confié Marlène Schiappa.
La rédaction
Source: Lire L’Article Complet