Face à la présence croissante du variant Delta dans l’Hexagone, le gouvernement est contraint d’agir. Emmanuel Macron choisit donc d’accélérer une nouvelle fois la campagne vaccinale et d’immuniser un maximum de Français.
La situation sanitaire l’impose. Bien qu’une bonne partie des Français soit vaccinée, cela ne suffit pas. La campagne vaccinale connaît un nouveau coup d’accélérateur alors que le taux d’incidence tourne autour de 150 en France. Sur le plateau de TF1, ce mercredi 21 juillet, Jean Castex a d’ailleurs annoncé l’objectif de « 50 millions de primovaccinés fin août », soit 10 millions de plus que prévu à l’origine. « On pousse les feux à fond, mais on cherche aussi à être pragmatique pour être efficace », a déclaré un conseiller gouvernemental au Parisien, ce jeudi 22 juillet. « D’autant qu’aucun pays n’a fait de choix aussi restrictif que nous en matière de pass sanitaire », a-t-il ajouté.
Le gouvernement a aussi choisi d’alléger les restrictions pour les personnes vaccinées. Ainsi, les Français ayant accompli la totalité de leur parcours vaccinal ne seront plus dans l’obligation de porter le masque dans les endroits nécessitant un pass sanitaire, et échapperont désormais à l’isolement de dix jours imposé dans les situations de cas contact.
Le gouvernement mise aussi sur l’observation
Si aucune mesure territoriale forte n’a pour l’instant été annoncée, certains préfets ont déjà mis en place des restrictions locales, comme le port du masque obligatoire en extérieur. « Avant de prendre des décisions lourdes, le sommet de l’État regarde comment cela évolue dans certains pays plus touchés que nous par ce variant, à commencer par le Royaume-Uni », a affirmé un membre LREM au Parisien.
Face aux décisions prises par le gouvernement, notamment autour du pass sanitaire, de nombreuses personnes ont manifesté dans les rues et refusent de se faire vacciner. Sur le plan politique, plusieurs personnalités ont grincé des dents, notamment Marine Le Pen. La présidente du Rassemblement national, comme le rappelle le Parisien, a critiqué le volte-face d’Emmanuel Macron au sujet du pass sanitaire, dont il avait toujours refusé l’extension : « La rupture qui existe entre le peuple et ses élites est le fait de l’absence de respect. »
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Eliot Blondet/Pool/Bestimage
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