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Samedi 4 juillet 2020, c’est la dernière d’On est pas couché sur France 2. Le talk-show présenté et produit par Laurent Ruquier depuis 2006 a été teinté par un mélange des genres et de nombreuses polémiques. Retour sur cinq d’entre elles qui ont marqué l’émission.
- Laurent Ruquier
- Christine Angot
- Camelia Jordana
- Eric Zemmour
- Nadine Morano
- Bernard Tapie
- Muriel Robin
1. Les départs de Bernard Tapie et Muriel Robin en pleine émission
Le 16 décembre 2006, l’émission qui a démarré quelques mois plus tôt cherche encore ses lettres de noblesse. Lors de cette première saison, c’est le duo composé d’Eric Zemmour et de Michel Polac qui fait face aux invités conviés sur le fauteuil bleu par Laurent Ruquier. Et ce soir-là il y a de l’électricité dans l’air… Tout commence avec Bernard Tapie, venu parler de la pièce de théâtre dans laquelle il se produit alors au côté d’Adriana Karembeu. Si l’homme d’affaires se plait à faire la promotion de ce nouveau projet artistique, il goûte moins à répondre aux questions de Michel Polac. Ce dernier l’embarque sur le vieux cargo des affaires judiciaires. Fidèle à lui-même, Tapie plastronne et affronte son interlocuteur en bombant le torse. Mais c’est en trop pour l’ancien ministre de la Ville qui va quitter le plateau une fois l’interview terminée. Muriel Robin qui lui succède fait elle aussi grise mine. Pas visiblement enjouée à l’idée de répondre aux invectives des deux adversaires qui lui font face, l’humoriste décide elle aussi de mettre les voiles, prétextant qu’elle « ne se sent pas assez aimée« .
2. Laurent Ruquier compare les terroristes corses aux djihadistes
En 2014, c’est Laurent Ruquier qui crée lui la polémique. Lors de son traditionnel « flop-ten » qui ouvre l’émission lâche une phrase qui va en fâcher certains : « Il faut d’ailleurs aussi faire l’effort de comprendre nos amis Corses, ils sont jaloux. Eux, quand ils font des attentats, il n’y a pas 4 millions de personnes qui défilent dans la rue. Tout le monde s’en fout. En plus, les extrémistes corses n’ont rien à envier aux terroristes islamistes, ils peuvent même se prêter leurs cagoules, ça leur ferait moins de frais. » De nombreux messages insultants ou menaçants ont alors dénoncé « un racisme anti-corse » sur Twitter. Malgré la controverse, Laurent Ruquier n’a pas présenté d’excuses.
3. Nadine Morano parle de « race blanche » et provoque la polémique
Samedi 26 septembre 2015, Nadine Morano se fend d’un discours autour des racines de la France. Ses propos mettent mal à l’aise les autres personnes sur le plateau et déclenchent la colère des internautes lorsqu’elle emploie l’expression « race blanche ». « La France est un pays de racines judéo-chrétiennes, la France est un pays de race blanche », a ainsi déclaré l’eurodéputée, candidate à la primaire des Républicains, citant le général de Gaulle. « J’ai envie que la France reste la France et je n’ai pas envie que la France devienne musulmane », a-t-elle également ajouté. Des propos qui lui vaudront le retrait de son investiture aux élections régionales le 7 octobre par la commission nationale d’investiture (CNI).
4. Christine Angot compare la Shoah et l’esclavage
Le 1er juin 2019, c’est l’écrivain et désormais chroniqueuse Christine Angot qui choque par ses propos lorsqu’elle compare la Shoah et l’esclavage, affirmant ainsi que « le but avec les Juifs pendant la guerre, cela a bien été de les exterminer« , alors que « avec l’esclavage des Noirs […] L’idée c’était au contraire qu’ils soient en pleine forme, qu’ils soient en bonne santé, pour pouvoir les vendre et qu’ils soient commercialisables« . Des propos polémiques, qui la contraindront à s’excuser sur le plateau de l’émission la semaine suivante.
5. Camélia Jordana provoque un tollé en dénonçant les violences policières
Avant sa dernière, l’émission se sera offert un sacré buzz après l’émission du samedi 23 mai 2019. Après deux mois d’interruption le programme fait son grand retour et c’est la chanteuse Camélia Jordana qui va ce soir-là créer la polémique. En voulant dénoncer les violences policières, la jeune artiste coque par certains de ses propos : « Je parle des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau. C’est un fait« . Une prise de position qui vaudra à la chanteuse une litanie de réactions sur Twitter. Le ministre de l’intérieur Christophe Castaner prendra alors lui aussi la parole pour réagir à cette polémique.
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