Le 16 mai dernier, Élisabeth Borne a été nommée Première ministre par Emmanuel Macron. La deuxième femme engagée à la tête du gouvernement, fait preuve de rigidité selon des sources proches de l’Élysée. Atout ou défaut ?
Nommée par Emmanuel Macron le 16 mai dernier à la tête du gouvernement, Elisabeth Borne a la réputation de ne pas se laisser marcher sur les pieds. En avril 2021, L’Opinion avait dressé un portrait de la désormais Première ministre, deuxième femme à accéder à ce poste depuis 1991 : ”Elle se met en colère, elle peut hurler quand la réalité échappe à son contrôle, un état qui jure avec sa placidité affichée”, était-il écrit. Bourreau de travail, l’ancienne ministre du Travail impressionne ses collègues, selon les informations du Monde, bien que ce ne soit “pas une rigolote”. Et la même source d’ajouter : “On n’est pas au ‘Club Med’.”
Loin de fermer les yeux, la “concurrente” de Catherine Vautrin est consciente de l’image qu’elle renvoie : “Je suis très engagée dans ce que je fais, car les enjeux sont importants, avait-elle avoué à L’Opinion. Je peux m’emporter, mais trois minutes après je rigole.” La politique de 61 ans, qui doit désormais gérer une affaire embarrassante au sein de son gouvernement, a par ailleurs la réputation d’”épuiser ses collaborateurs” selon Paris Match.
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« J’en ai marre de travailler avec des cons«
Entre avril 2014 et mai 2015, alors qu’elle était encore directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Écologie, Elisabeth Borne aurait poussé à bout ses conseillers pendant un séjour à New York : « J’en ai marre de travailler avec des cons« , aurait-elle scandé selon une source présente. « L’un d’eux confirme et se souvient l’avoir vue hurler sur un conseilleur jusqu’à le faire pleurer », d’après les révélations du magazine.
Article écrit en collaboration avec 6Médias
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