“On ne sait pas où il est” : ce jour où François Fillon a sombré en pleine campagne

À l’approche des élections présidentielles, retour sur la descente aux enfers en 2017 de François Fillon, alors candidat LR. La cause ? Sa mise en examen dans le cadre de l’affaire des emplois présumés fictifs.

Il y a cinq ans jour pour jour, François Fillon a vécu ce qu’on peut appeler un véritable enfer, comme le rappelle Le Point. Nous étions le 1er mars 2017, il était alors candidat pour Les Républicains. Ce jour-là, il était attendu au Salon de l’agriculture. Mais quelque chose l’empêchait de s’y rendre : l’homme politique de droite était mis en cause dans une affaire d’emplois fictifs de son épouse et de deux de ses enfants. Quelques jours avant, le 26 janvier, il avait indiqué qu’il renoncerait à sa candidature s’il était mis en examen. « On ne peut plus lui parler. On ne sait pas où il est. Impossible de prendre une décision. La campagne est complètement à l’arrêt », avait confié son équipe.

À 12h30, François Fillon avait adressé un message sur toutes les chaînes d’informations : « Ce n’est pas moi seulement qu’on assassine. C’est l’élection présidentielle. Je me rendrai à la convocation des juges. Je suis respectueux des institutions. Au-delà de la procédure judiciaire, c’est au seul peuple que j’en appelle, que je m’en remets. Seul le suffrage universel, et non pas une procédure menée à charge, peut décider qui sera le prochain président de la République. Je ne me retirerai pas !« . Contrairement à ce qu’il avait dit, l’ancien Premier ministre avait décidé de ne pas arrêter sa campagne. Malheureusement pour lui, d’autres ont quitté le navire à sa place, notamment Bruno Le Maire ou encore Arnaud Robinet, selon nos confrères. Malgré cela, l’époux de Penelope Fillon s’est finalement rendu au Salon.

Le début prometteur de la campagne de François Fillon

À l’approche des présidentielles 2017, tout commençait bien pour le candidat de droite. Au premier tour, il avait comptabilisé plus de 11 000 votants et près de 12 000 pour le second tour, d’après les informations de La Nouvelle République. La primaire des Républicains dans l’Indre notamment en novembre 2016 avait pour but d’aider leur candidat à remporter la victoire. « Il y avait eu beaucoup d’engouement, c’était le tremplin idéal », s’est souvenu Brice Tayon, secrétaire départemental des Républicains, auprès de nos confrères. « Les planètes étaient alignées, le contexte favorable à la droite », assure de son côté Gil Avérous, maire LR de Châteauroux. La mise en examen de François Fillon a malheureusement détruit tout le travail accompli.

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Crédits photos : Bestimage

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