"On m'a enlevé l'utérus" : Lorie Pester révèle pourquoi elle n'aura pas de deuxième enfant

Maman d’une petite fille baptisée Nina, née en août 2022, Lorie Pester n’aura pas d’autres enfants. La comédienne et chanteuse a évoqué avec sa franchise habituelle l’endométriose dont elle souffre, et les conséquences sur ses désirs de maternité.

Elle a subi une hystérectomie

Dans une interview accordée à Télé-Loisirs le 27 avril 2023, Lorie l’a confié sans détour : « Je ne peux plus avoir un deuxième enfant à cause de l’endométriose. On m’a enlevé l’utérus car j’avais trop de douleurs et c’était devenu insupportable. » Conséquence de cette hystérectomie : impossible pour l’artiste âgée de 40 ans de tomber à nouveau enceinte. Mais cette dernière ne ressent pas pour autant d’amertume.

« Ce n’est pas grave parce que, avec mon chéri, on a eu notre petite fille ensemble et lui, il a un fils de 11 ans. Donc à la maison, on a une fille et un garçon. C’est une petite tribu », affirme-t-elle, avant de préciser : « Et puis je ne me voyais pas repartir avec des FIV (fécondation in vitro, ndlr). Ça a été quand même une épreuve. » Heureuse d’avoir donné naissance à la petite Nina, née de sa relation avec Yann Dernaucourt, elle l’affirme : « On a eu notre fille, ça a été mon petit miracle et c’est super. »

Je ne peux plus avoir un deuxième enfant à cause de l’endométriose. On m’a enlevé l’utérus.

Un nouveau projet autour de la santé des femmes

Au fil des années, Lorie Pester n’a jamais hésité à évoquer les conséquences de l’endométriose, militant notamment pour le droit des femmes à congeler leurs ovocytes. Le 24 janvier 2019, dans l’émission Sept à Huit, elle évoquait notamment avoir envoyé une lettre au président de la République, Emmanuel Macron : « Je lui ai dit que j’étais déçue, que j’étais en colère. Je ne comprends pas pourquoi aujourd’hui, en 2019, une femme en France ne peut pas faire congeler ses ovocytes, sans justifier d’une maladie sévère. Tous nos pays voisins le font, et les hommes peuvent faire congeler les spermatozoïdes avec une ordonnance. »

Un combat gagné, puisque la vitrification ovocytaire est désormais ouverte aux femmes de 29 à 37 ans, en vertu de la loi du 2 août 2021 relative à la bioéthique.

Désormais, c’est à travers un nouveau projet que la chanteuse et comédienne va militer en faveur de la santé des femmes. Elle animera prochainement la série documentaire Post partum, brisons le tabou, produit par 17 Juin pour RMC Story. « La production ne voulait pas une journaliste mais quelqu’un qui fasse le lien entre les patientes et le corps médical. Avec ma maladie, l’endométriose, je sais ce que c’est que de souffrir, que d’être dans le doute, dans la non information. Je connais très bien le corps médical pour avoir beaucoup fréquenté les hôpitaux. Mon rôle a consisté à aller voir des patientes chez elles pour leur poser des questions et qu’elles m’expliquent leurs problèmes, leur quotidien », a-t-elle expliqué au magazine.

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