“On le tient à bout de bras“ : Cédric Jubillar incarcéré et extrêmement “fatigué”, d’après ses avocats

Ce jeudi 9 juin, les avocats de Cédric Jubillar se sont exprimés auprès de Midi libre. Ils ont notamment révélé que l’époux de Delphine Jubillar était actuellement très « fatigué » et qu’ils devaient le tenir « à bout de bras ».

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  1. Cédric Jubillar


  2. Delphine Jubillar

Cédric Jubillar pourrait-il être sur le point de sortir de prison ? Principal suspect dans le meurtre de son épouse, Delphine Jubillar, portée disparue depuis décembre 2020, il est placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses (Haute-Garonne). Il s’y trouve depuis sa mise en examen pour homicide sur conjoint, prononcée le 18 juin 2021, et aurait été mis à l’isolement. L’artisan plaquiste de 34 ans, qui ne cesse de clamer son innocence, affirme être victime d’une erreur judiciaire et souhaite être libéré. Cela pourrait bientôt être le cas. Ses avocats ont effectivement plaidé en faveur d’une remise en liberté de leur client, ce jeudi 9 juin, devant le juge des libertés.

À la fin de la plaidoirie, les défenseurs de Cédric Jubillar se sont adressés à nos confrères de Midi libre. L’un d’eux a notamment confié que le juge avait été « très attentif » à leurs arguments. Il a également précisé que leur client, qu’ils avaient visité en prison le jour même, « semblait un peu fatigué ». « On le tient à bout de bras », a précisé l’homme de loi. Enfin, les avocats du père de famille ont assuré que le juge des libertés rendra sa décision ce lundi 13 juin. On saura donc d’ici quelques jours si oui ou non l’époux de Delphine Jubillar sortira prochainement de détention. Pour rappel, les précédentes demandes de remise en liberté de ses avocats ont jusque-là toutes été rejetées.

Que se passera-t-il si Cédric Jubillar est libéré ?

Comme l’indique Midi libre, plusieurs cas de figure pourraient découler de la décision du juge des libertés. Si la demande de ses avocats est finalement acceptée et que Cédric Jubillar est libéré, il pourrait être placé soit sous surveillance électronique, soit sous contrôle judiciaire. Dans l’autre cas de figure, si l’artisan plaquiste est maintenu en prison, alors le juge devra se prononcer de nouveau dans six mois. Un processus qui peut se poursuivre jusqu’au procès, dont la date n’a toujours pas été fixée.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : CAPTURE D’ÉCRAN / BFMTV

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