Ancien ministre de la Santé, Olivier Véran a été nommé ministre chargé des Relations avec le Parlement le 20 mai dernier. Désormais, le politicien est attendu par ses pairs sur des fonctions où il a encore tout à prouver.
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Olivier Véran
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Olivier Véran doit faire ses preuves. Arrivé au poste de ministre chargé des Relations avec le Parlement le 20 mai dernier, l’ancien ministre de la Santé a déjà dû faire face à des enjeux de taille. Pour mieux comprendre ce contexte, Le Figaro s’est penché sur la question en réalisant un article dédié, publié ce lundi 27 juin. Et la première chose à retenir, c’est que le politicien est déjà sous pression. Le député de 42 ans a même été averti par ses pairs sur la nécessité de mener à bien ses nouvelles missions. « Ses qualités, il faudra qu’il les exprime« , a rappelé Guillaume Garot, élu du Parti socialiste, dans les colonnes du Figaro.
De son côté, une députée de la majorité s’est montrée plus incisive à l’égard de l’ancien ministre de la Santé. « Jupiter ne fait pas le meilleur négociateur », a-t-elle jugé avant de poursuivre : « Il n’a pas montré beaucoup d’égards au Parlement pendant son passage à la Santé. » Malgré quelques personnalités politiques sceptiques, d’autres ont vu d’un bon œil la nomination d’Olivier Véran au poste de ministre chargé des Relations avec le Parlement. À l’image d’un autre député de la majorité, qui a assumé que ce choix était une « vraie bonne idée« à la lecture du caractère fonceur d’Olivier Véran.
« À chaque fois que j’arrive quelque part, c’est la crise »
Même s’il est un habitué des défis, Olivier Véran a été parachuté dans un contexte particulièrement délicat. Après la défaite du camp présidentiel, le nouveau ministre chargé des Relations avec le Parlement s’est trouvé un objectif : faire en sorte que « la majorité devienne absolue« en trouvant une quarantaine d’élus « constructifs ». Et ça tombe bien ! Dans les colonnes du Figaro, il a avoué qu’il recherchait « une fonction plus politique ». En tout cas, Olivier Véran a abordé ce nouveau challenge avec le sourire, mais surtout avec beaucoup de recul. « À chaque fois que j’arrive quelque part, c’est la crise« , a-t-il ironisé auprès de nos confrères.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Giancarlo Gorassini/Bestimage
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