Son périple au Groenland a tourné au drame…
Comme le philosophe Sénèque – l’un de ses maîtres à penser –, la star de la série Profilage n’est pas née « pour un petit coin de Terre » : sa patrie, « c’est le monde entier ! ». L’été dernier, Odile Vuillemin a publié aux éditions Michel Lafon ses carnets de voyage. Pour la comédienne, sillonner le monde en solitaire est le meilleur moyen de trouver son propre chemin. Loin des projecteurs, chacune de ses escapades, de l’Islande à l’Indonésie, est l’occasion d’un voyage intérieur. Avec parfois des mésaventures dont elle se serait bien passée, au point de frôler la catastrophe…
Son périple au Groenland, qui a bien failli lui coûter la vie, continue de la hanter, vient de confier l’actrice dans les colonnes du magazine La Fringale Culturelle. Une destination tellement hostile qu’elle a d’ailleurs longtemps retardé le projet : « Quand j’ai décidé de partir au Groenland, j’ai eu une peur immense. J’avais la boule au ventre. J’avais des craintes car je savais que ce voyage annonçait une vraie période de transformation. C’est comme si le corps savait avant vous que quelque chose de spirituel vous attendait… ». Pour mettre toutes les chances de son côté, la comédienne a fait appel au service d’une agence de voyages : « dans le cas où ça n’irait pas, je savais que je pouvais compter sur eux. J’ai quand même fait quelques imprudences… C’est là où se situe le danger… ».
Seule au milieu des grands froids, Odile Vuillemin a passé une nuit dans une cabane isolée. Le lendemain, elle a fait connaissance d’une famille française et a décidé de se lancer avec eux dans une randonnée au pied d’un immense glacier : « Ayant peur des ours polaires, je ne veux pas partir seule de mon côté. Je les ai donc suivis.
Ils voulaient couper le trajet, sans autorisation… Si un bout de glacier tombe, c’est la porte ouverte à un tsunami… Nous sommes alors passés par leur chemin… Et le lendemain, il y a eu un tsunami et dix morts ! », a raconté la jeune femme, encore sous le choc. « S’il avait eu lieu quelques heures avant, lors de notre passage, nous ne serions plus là… »
FRANÇOIS PERRET
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