Obsèques de Jean-Loup Dabadie : sa fille « ivre de rage » contre Nicolas Bedos

Dans les colonnes de Paris Match en kiosque ce jeudi 11 mars, Clémentine Dabadie-Fombonne, fille aînée de Jean-Loup Dabadie, évoque avec amertume l’attitude de Nicolas Bedos à l’enterrement de son père. Près d’un an après la mort de l’académicien, la colère de la productrice reste tangible.

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Les proches de Jean-Loup Dabadie se déchirent. L’académicien est mort le dimanche 24 mai 2020, à l’âge de 81 ans, laissant derrière lui sa dernière épouse, Véronique Bachet, et ses trois enfants, Clémentine, Clément et Florent. Nicolas Bedos, le filleul de l’homme de lettres, a lui aussi été bouleversé par cette disparition. De son côté, la fille aînée du journaliste reproche au dramaturge de ne pas avoir respecté les consignes données par l’Académie française, qui organisait alors les obsèques de son ancien membre.

Dans une interview accordée à Paris Match et publiée ce jeudi 11 mars, Clémentine Dabadie-Fombonne, qui a par ailleurs porté plainte contre sa belle-mère pour « abus de confiance », « vol » et « recel », rappelle que « l’Académie française (…) a demandé que ça ne se transforme pas en show médiatique ». C’est d’ailleurs pour cette raison que Julien Clerc, qui devait chanter pour rendre hommage à son ami, s’était finalement abstenu. Seulement voilà, « Nicolas [Bedos] a pris sur lui de diffuser une chanson de mon père avec son téléphone », raconte la productrice. Une attitude qui l’a profondément déçue : « Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuelle de l’Académie, était ivre de rage, et moi aussi. »

Cet objet à valeur sentimentale que Nicolas Bedos aurait proposé de « racheter »

Dans les colonnes de l’hebdomadaire, Clémentine Dabadie-Fombonne, en guerre contre sa belle-mère autour de l’héritage de son père, évoque un autre souvenir douloureux. À la mort de Jean-Loup Dabadie, très peu d’objets du parolier auraient été répertoriés, à son domicile parisien et dans sa maison située à l’île de Ré. Parmi les affaires du défunt, « un piano violet aux touches orange » aurait toutefois été retrouvé, confie la fille du romancier. Mais les événements ne se seraient pas déroulés comme elle l’espérait. « Nicolas Bedos, filleul de notre père, a estimé que ce piano devait lui revenir parce qu’il avait ‘adoré passer des samedis après-midi à jouer’ dessus, a-t-il écrit dans un texto. Notre belle-mère nous a tannés pour qu’on le lui donne. Nicolas a proposé de le ‘racheter à un prix élevé’. En tant qu’héritiers, nous avons pu nous y opposer », rapporte la femme de Jacques Fombonne.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

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