En janvier dernier, Nicolas Sarkozy a reçu une première dose de vaccin contre la Covid-19. Interrogé sur sa vaccination, le ministre de la Santé Olivier Véran a défendu le secret médical.
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Nicolas Sarkozy
Les moins de 75 ans, sauf les personnes présentant des pathologies à risque, ne sont pas concernés par la vaccination. Pourtant, Nicolas Sarkozy a reçu sa première injection contre la Covid-19 à l’hôpital militaire de Percy situé à Clamart, dans les Hauts-de-Seine, en janvier dernier. Problème : l’ancien président de la République n’a que 66 ans. En marge de son point presse hebdomadaire sur la situation sanitaire en France, ce jeudi 18 février, Olivier Véran – lui aussi vacciné – a été questionné sur la dose de vaccin reçu par l’ex-chef de l’Etat, qui reste tout de même en colère. Le ministre de la Santé n’a pas daigné s’attarder sur le sujet.
Olivier Véran a en effet balayé d’un revers de main les curiosités autour de cette vaccination. « Il en va de Nicolas Sarkozy comme de n’importe quel Français : il a le droit au secret médical, je n’ai pas à en connaître« , a-t-il affirmé, comme l’a rapporté le Huffington Post le même jour. L’homme politique a ensuite ajouté : « Pas de commentaire. » D’après les révélations de nos confrères de franceinfo, le médecin de la ville lui aurait injecté une dose pour des raisons de « pathologie à haut risque« . La nature de cette maladie n’a donc pas été précisée, tout comme le type et la marque du vaccin utilisés. Selon le calendrier vaccinal, disponible sur le site du ministère de la Santé, dont se fait l’écho la chaîne d’information en continu, les personnes concernées doivent recevoir le vaccin ARN de messager de Pfizer / BioNtech ou Moderna. L’entourage de Nicolas Sarkozy, contacté par L’Express, n’a pas non plus souhaité apporter davantage de précisions.
Une vaccination qui agace
La vaccination de Nicolas Sarkozy n’a pas été bien accueillie par la chanteuse Barbara Lefebvre, invitée sur le plateau des Grandes Gueules, ce jeudi 18 février. « Pendant ce temps-là, il y a des gens, et on en a tous autour de nous, de 90 ans, de 95 ans, de 75 ans avec des comorbidités, qui passent leurs journées à essayer sur Doctolib d’avoir des rendez-vous et à qui on dit ‘fin mars, début avril », a-t-elle pesté. L’enseignante, connue pour ses prises de position, a ensuite dénoncé le « passe-droit » de certaines personnalités publiques. Après avoir appelé Nicolas Sarkozy à prendre la parole : « Il vient de prendre une dose de vaccin à un contribuable (…) Il va falloir qu’il justifie d’un bon dossier médical. »
Article écrit avec la collaboration de l’agence 6Medias
Crédits photos : Crystal Pictures / BESTIMAGE
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