Nicolas Sarkozy : cette décision radicale qu'il a dû prendre pour son opération de la gorge

Trois jours après son divorce avec Cécilia Attias, Nicolas Sarkozy a dû être opéré d’urgence de la gorge. Un acte chirurgical non sans conséquence pour l’ancien président qui a pris une décision radicale.

Nicolas Sarkozy s’est confié encore une fois à coeur ouvert dans son nouveau livre, Le temps des Tempêtes. Une oeuvre dans laquelle il revient sur les débuts mouvementés de son quinquennat et notamment son divorce avec Cécilia Attias, en 2007. C’est la première fois qu’un président de la République se séparait de son épouse en plein mandat. Mais cette période a également été marquée par un gros problème de santé. Trois jours après son divorce, il a dû faire soigner phlegmon dans la gorge, un genre d’abcès, pour lequel il a été opéré d’urgence. Dans les colonnes de Paris Match, l’ex-chef de l’Etat est revenu sur ce souci de santé qu’il avait gardé secret pour une très bonne raison. « Ce dont je souffrais était très douloureux, mais ne mettait pas en cause mon aptitude à exercer ma fonction. Si je le raconte aujourd’hui, c’est pour montrer qu’à certains égards, la vie quotidienne d’un président n’est pas différente de celle des Français« , a-t-il confié.

Une grande décision

Le mari de Carla Bruni a ainsi expliqué que son état s’est dégradé après un match officiel de rugby. « J’avais mal à la gorge, j’étais à mille lieues de penser que c’était grave, a-t-il révélé. Quand le médecin m’a dit : ’On doit vous amener à l’hôpital’, j’ai d’abord refusé. Puis au Val-de-Grâce, on m’a diagnostiqué un phlegmon, j’ai compris alors que c’était sérieux« . S’il a finalement accepté d’être soigné, Nicolas Sarkozy a cependant émis des conditions. Il n’était pas question pour lui que ce problème à la gorge ait une répercussion sur son agenda, surtout après sa séparation. Un changement de programme de dernière minute qui aurait pu être très mal interprété. Le papa de Pierre, Louis, Jean et Giulia a alors pris une décision radicale. « Je devais partir le lendemain au Maroc, il était impossible de rester alité dans une chambre d’hôpital. J’ai dû me faire opérer sans anesthésie générale… C’était quelques jours après mon divorce. Imaginez les commentaires si j’avais annulé mon voyage. J’ai donc effectué cette visite officielle dans ce Maroc que j’aime tant en étant très affaibli physiquement. Dans mon livre, j’ai voulu montrer que, derrière la froideur apparente de la vie publique, il y a la chaleur de la vie, la vraie« , a-t-il expliqué. Un choix difficile qu’il ne regrette donc pas.

Source: Lire L’Article Complet