Alors que Najat Vallaud-Belkacem a officialisé sa candidature à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes, samedi 13 mars, déjà les bisbilles commencent. Éric Piolle, maire de Grenoble, n’a pas manqué de se moquer de sa proposition.
A propos de
Najat Vallaud-Belkacem
Laurent Wauquiez
Son come-back en politique fait jaser. Ce 13 mars, Najat Vallaud-Belkacem annonçait sa candidature aux régionales en Auvergne-Rhône-Alpes. Et si ce choix est validé par François Hollande, qui soutient son ex-ministre, « une femme de qualité », dans ce retour, d’autres ne partagent visiblement pas l’avis de l’ancien président. C’est le cas d’Éric Piolle. Le maire écologiste de Grenoble a répondu dans Grand Jury sur LCI, le lendemain, dimanche 14 mars, à la candidature de l’épouse de Boris Vallaud en ces mots. « Que Najat Vallaud-Belkacem, qui était élue auprès de (Gérard) Collomb et ministre de Manuel Valls, puisse dire ‘Tiens, venez derrière moi’, ça va sembler un peu incongru à tout le monde. C’est quand même pas la logique politique, et les aspirations des gens », a affirmé Éric Piolle, qui préfère ironiser quand on évoque une possible alliance derrière l’ancienne ministre.
Najat Vallaud-Belkacem se positionne contre Laurent Wauquiez, qui avait permis à la droite de mettra la main sur cette région en 2015, dont elle a critiqué « le clientélisme », au cours de quelques entretiens avec des quotidiens régionaux. Si sa liste compte à ce jour le PRG, Cap écologie et la Gauche républicaine et sociale en plus du PS, « les discussions avec les autres forces de la gauche n’auraient pas abouti, en particulier les écologistes », peut-on lire sur LCI. Éric Piolle, qui s’appuie sur les victoires des écologistes à Grenoble, Annecy ou Lyon aux dernières municipales, estime qu’ils sont les mieux placés pour réunir des forces derrière eux. C’est par ailleurs le cas dans la région des Hauts-de-France où elles se sont toutes rangées derrière la candidate Europe Écologie-Les Verts (EELV), Karima Delli. « Après, il y a peut-être une nostalgie au PS, qui fait que c’est difficilement acceptable », ironise Éric Piolle, qui ne cache plus son désir d’avenir national.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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