Mort d’Albert Uderzo : Les derniers jours du papa d’Asterix racontés par sa veuve

Deux mois après la mort d’Albert Uderzo, Ada, sa veuve, et Sylvie, sa fille, reviennent sur sa vie avec la créateur d’Astérix et Obélix. Une interview à la fin de laquelle l’inspiratrice du personnage de Falbala raconte les derniers jours de l’artiste tant regretté.

Triste journée que ce 24 mars 2020. Alors que la France était en train de vivre sa première semaine de confinement, l’Agence France presse recevait un coup de fil annonçant la disparition d’Albert Uderzo. « Albert Uderzo est mort dans son sommeil à son domicile à Neuilly d’une crise cardiaque sans lien avec le coronavirus, indiquait le gendre du dessinateur, Bernard de Choisy. Il était très fatigué depuis plusieurs semaines » A la suite de cette annonce, Anne, la fille de René Goscinny (l’autre créateur d’Asterix et Obélix) déclarait : « Je revis la mort de mon père il y a 42 ans. Mon père et Albert ont créé plus qu’une œuvre, un mythe. Astérix leur survivra très longtemps à tous les deux. Pour entendre la voix de mon père, il faut que je tourne les pages d’un album d’Astérix. Je ferai pareil pour entendre le rire d’Albert. »

Ce mercredi 20 mai 2020, Albert Uderzo est à nouveau à l’honneur dans les pages de Paris Match. Au cours d’une interview croisée, sa veuve – Ada – et sa fille – Sylvie – rendent hommage à l’homme de leur vie et dévoilent leurs derniers instants à ses côtés. « Il était bien, se souvient Sylvie. Un peu fatigué, nous ne savions pas qu’il avait cette faiblesse cardiaque qui l’a emporté. Il s’est éteint doucement et, malgré l’événement, on peut se considérer heureuses que ça se soit passé ainsi. » Un constat auquel Ada, la veuve du dessinateur, ajoute « Et surtout, nous étions ensemble. On a eu la chance de l’accompagner jusqu’à la fin. Il sait que nous sommes là pour porter le flambeau jusqu’au bout. » Ada qui admet – à demi-mots – avoir été l’inspiratrice du personnage de Falbala, la plus jolie femme du village gaulois. « Elle a son nez, son regard, sa bouche… » Surenchérit Sylvie. Mère et fille à cent pour sang dans l’univers de celui qu’elles pleurent aujourd’hui.

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