Moha La Squale : le rappeur mis en examen pour agression sexuelle et violences

Accusé d’« agression sexuelle », de « violences » et de « séquestration » par cinq plaignantes, Moha La Squale a été mis en examen ce mercredi 16 juin. Selon Le Monde, le rappeur a été placé sous contrôle judiciaire à la suite d’une garde à vue organisée lundi 14 juin.

Moha La Squale

En juin 2020, Moha La Squale était au cœur d’une violente interpellation dans le XVIIIe arrondissement de Paris. À la suite d’un « rodéo en moto », le rappeur de 26 ans aurait « refusé d’obtempérer aux demandes de s’arrêter et manquer de percuter une fillette dans sa fuite ». Jugé pour « refus d’obtempérer », « outrage » et « rébellion », l’interprète de Bienvenue à la Banane – de son vrai nom Mohamed Bellahmed – a été condamné en avril dernier à une peine de six mois de prison ferme, avec aménagement sous bracelet électronique.

Ce mercredi 16 juin, c’est pour une autre affaire que Moha La Squale a été mis en examen, comme le rapporte Le Monde. Accusé d’« agression sexuelle », de « violences » et de « séquestration » par cinq femmes, le rappeur a été placé en garde à vue lundi 14 juin. Au cours de cette dernière, au moins une confrontation avec l’une de ses plaignantes a eu lieu.

Moha La Squale placé sous contrôle judiciaire

Le jeune homme faisant l’objet de six plaintes a ensuite été présenté à un magistrat dans le cadre d’une enquête judiciaire ouverte par le parquet de Paris. Une source judiciaire a ainsi indiqué, citée par Le Parisien : « Il a été mis en examen notamment des chefs de violences par conjoint, agression sexuelle par conjoint, menaces de mort par conjoint et séquestrations sur différences victimes ». Moha La Squale a été placé sous contrôle judiciaire.

« Les investigations ont démontré combien la parole de mes clientes est aussi fiable que constante, a déclaré Me Thibault Stumm, avocat de quatre des cinq plaignantes. (…) Par cette mise en examen, le juge a pleinement constaté l’existence d’indices graves et concordants. Gardons à l’esprit qu’il s’agit seulement d’une première étape. » Me Elise Arfi, avocate de Moha La Squale, n’a pour le moment pas souhaité s’exprimer.

Source: Lire L’Article Complet