C’est une bien triste fin d’année pour notre ange gardien qui enchaîne les problèmes de santé…
La douleur est toujours là… En janvier 2017, Mimie Mathy était restée sur la table d’opération durant 6 heures ! À la sortie, elle expliquait dans Le Parisien qu’elle souffrait terriblement « depuis plus d’un an » : « J’avais évoqué une hernie discale pour n’affoler personne. Mais c’était plus sérieux : j’ai eu une arthrodèse, un élargissement du canal rachidien. […] J’étais totalement comprimée au niveau de la moelle épinière, j’avais mal quand je marchais. On le voit dansJoséphine, ange gardien (sur TF1). »
L’année suivante, elle se réjouissait dans Télé Star : « Je m’aide encore parfois un peu avec une canne mais j’ai fait pas mal d’exercice depuis avril dernier… En tournant beaucoup ! En février prochain, je referai un petit coup de rééducation et on n’en parlera plus. » Cela n’a pourtant pas suffi… Le mal est revenu, et la douleur s’est accentuée… Elle a révélé la semaine dernière à nos confrères de TV Magazine que son état avait empiré. Elle a subi en tout quatre opérations du dos en raison de hernies discales : « Les médecins m’ont élargi le canal rachidien, j’avais le syndrome de la queue-de-cheval qui fait que tous les nerfs se coincent et qui est lié à ma configuration un peu originale. On m’a ouvert quatre fois le dos mais maintenant ça va. Ça va du mieux possible car, encore une fois, je ne ferai pas le marathon de New York. »
Si Mimie, comme lors de la première opération, a tendance à minimiser, le syndrome de la queue-de-cheval est une atteinte grave qui peut évoluer. Pour en mesurer la gravité, il faut savoir que sans traitement cette maladie peut entraîner une paralysie totale des jambes ! Dans les cas les moins graves, on note une perte de réflexes dans les chevilles et les genoux, ce qui provoque des problèmes de mobilité.
Sans traitement, une paralysie totale des jambes
La comédienne dit aujourd’hui être tirée d’affaire « grâce aux prouesses du corps médical, qui m’a encore aidée à passer ce cap difficile », mais force est de constater qu’elle éprouve encore certaines difficultés : « Il peut m’arriver d’utiliser un fauteuil roulant quand je suis à la gare et que ma place dans le train se trouve au bout du quai, mais je marche du mieux possible. » Des petits soucis ponctuels qui ne nuisent en rien à son existence ni au besoin quasi vital de cette infatigable travailleuse d’être toujours en mouvement.
Le corps va bien, mais, le 4 décembre, Mimie a également avoué garder une blessure à l’âme : la maternité. Elle a eu à un moment le désir de devenir mère : « J’aurais pu le faire toute seule à l’époque où je n’avais pas des histoires très, très solides mais c’était lui imposer quelque chose de dur. Moi, ça a été le hasard le fait que je sois comme ça. En étant enceinte, j’avais une chance que mon bébé soit comme moi aussi et il aurait pu me le reprocher. Je ne me sentais pas capable de porter ça toute seule. »
Pour les personnes atteintes de nanisme, le risque d’avoir un enfant de petite taille est de 50 %. Il est possible de faire un diagnostic prénatal avant la vingt-quatrième semaine de grossesse, « pour pouvoir informer les futurs parents et, en cas d’anomalie majeure, interrompre la grossesse à leur demande », peut-on lire sur le site de l’association des personnes de petites tailles. Mais tomber enceinte et avoir une chance sur deux de perdre son enfant est une épreuve psychologique difficile. Quand elle a rencontré celui qui allait devenir son époux, Benoist Gérard, Mimie a accepté ce risque. Ils ont tenté d’avoir un petit. Sans succès.
Le syndrome de la queue-de-cheval est une atteinte grave qui peut évoluer…
« Je pense que c’est peut-être un ange gardien qui était au-dessus qui a dit : “Il y en a déjà quatre, il y aura les petits-enfants”. Mes beaux-enfants, je les considère comme mes enfants. Je mettais aussi ma santé un peu en danger en tombant enceinte (elle avait alors 46 ans, ndlr) donc ça ne s’est pas fait et c’est comme ça, mais ce n’est pas du tout une frustration. »
On sent tout de même dans ses mots qu’il reste peut-être en elle l’ombre d’un regret…
JEAN MARC
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