La fin d’année 2019 s’est terminée tant bien que mal pour Mike Horn. Parti en expédition en Arctique, il se retrouvait coincé par la glace et frôlait la mort de peu. Mercredi 26 février 2020, l’aventurier est revenu sur cette aventure très dangereuse sur le plateau de « Quotidien ».
Ses deux filles ont eu un sacré coup de frayeur. En novembre dernier, Mike Horn repartait en expédition avec son acolyte Borge Ousland lorsque l’aventure s’est transformée en cauchemar. Perdus au beau milieu de l’Arctique, ils ont été forcés d’appeler à l’aide avant d’être secourus par un bateau résistant à la glace. Depuis son retour en France auprès d’Annika et Jessica, Mike Horn enchaîne les interviews pour détailler son périple. Ce mercredi 26 février 2020, c’est sur le plateau de Quotidien qu’il se trouvait.
Pour Yann Barthès, il a accepté de se souvenir des difficultés qu’il a rencontrées pour mener à bien ce projet très ambitieux sur un océan complètement gelé. « C’est comme marcher sur un tapis roulant, qui bouge. Et puis on a essayé pendant vingt heures de marche par jour d’arriver au Pôle Nord et puis, en fait, pendant onze jours, la glace nous a menés chaque jour au point de notre départ. C’est un peu démoralisant« , a-t-il expliqué. Mike Horn poursuit son récit en rappelant que Borge et lui n’avaient aucune alternative : ils devaient continuer et survivre coûte que coûte. « Il n’y a personne qui peut venir te sauver la vie. On est tellement loin. (…) 90% de l’expédition, on est au-delà des zones de sauvetage. T’as pas d’option, c’est marche ou crève.«
Heureusement, tout s’est bien terminé pour le duo qui a pu retrouver la terre ferme. Un immense soulagement pour les filles de Mike Horn, rongées par l’inquiétude malgré leur habitude à voir leur père s’embarquer dans de folles aventures. « Annika, c’est elle qui est venue me déposer sur la glace et puis c’était Jessica qui est venue me chercher sur la glace. C’est mes filles qui participent vraiment dans l’expédition. Elles ne sont pas seulement là pour me soutenir logistiquement« , a expliqué Mike Horn dans Quotidien. Et d’ajouter : « Et puis je pense qu’elles sont nées avec leur papa qui n’a jamais été à la maison, mais on est une famille très, très soudée et puis si tu es entouré par les gens que tu aimes, t’as envie de rentrer à la maison. Comme j’ai perdu ma femme, j’ai que mes filles qui sont là pour moi et leur papa, c’est leur héros. Il y a beaucoup de stress, mais on ne le sent pas pendant l’expédition, c’est seulement à la fin que mes filles commencent à pleurer pour la première fois et même moi je pleure quand je les revois. (…) Il faut pleurer quand on est un homme. »
» Il faut pleurer quand on est un homme «
L’explorateur @ExploreMikeHorn est dans #Quotidien. Il nous parle de l’importance de sa famille pendant ses expditionspic.twitter.com/0PoPb22klM
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