"Angoisses, manies, TOC", mais aussi "peur de la mort": Michel Drucker n’est plus le même depuis son opération à cœur ouvert. Sa fille chérie, qui a eu peur de perdre ce père d’adoption, s’est confiée à ses côtés auprès de "Gala" sur l’enfer qu’ils ont traversé…
Michel Drucker a frôlé l’amputation… et la mort
A Paris, Michel Drucker réalise des examens de santé afin de dénicher le problème. Le couperet tombe : une bactérie due à un soin dentaire a migré dangereusement sur sa valve cardiaque. Après trois semaines d’hospitalisation sous antibiotiques et intraveineuse, les médecins doivent franchir une autre étape, autrement plus lourde.
« Contre toute attente, ils se sont rendus compte que j’avais les artères bouchées et qu’il fallait faire un triple pontage. Je suis resté neuf heures et demi sur la table d’opération avec quinze heures d’anesthésie. Et surtout la bactérie, quelques jours avant l’opération, avait déjà touché une artère de la jambe droite. Je ne pouvais plus marcher. Si on avait attendu plus longtemps, on aurait été obligé de m’amputer du bas de la jambe droite« , a-t-il poursuivi.
« J’étais une ombre »
« J’étais une ombre, j’avais les joues creusées, du mal à parler, la cage thoracique douloureuse avec un corset pour maintenir tout ça. J’essayer de m’accrocher mais parfois l’impression que je n’allais pas y arriver, que tout était fini. Je pensais à mes parents. A ma femme, ma fille, ma petite-fille« , a raconté l’animateur, qui n’a pas oublié la souffrance, la solitude et l’inquiétude face à sa santé chancelante, qu’il a ressenties pendant des semaines.
Sa fille de cœur, dévorée par la peur
Sa famille est à son chevet, mais l’angoisse se fait ressentir et la crainte de la mort est bien réelle. « On ne vivait plus, on ne dormait plus. On a tous eu peur de le perdre. Le temps était suspendu. C’était le vide« , s’est remémorée Stéfanie Jarre, dans Gala.
Malgré tout, les visites ne peuvent être aussi fréquentes qu’elle l’aurait souhaité. En ces temps difficiles de pandémie, l’accès à l’hôpital n’est pas aisé. L’épouse de Michel Drucker, Dany Saval, lui rend visite tous les deux jours.
Heureusement, l’un de ses proches se rend tous les jours à l’hôpital, au moins une demi-heure, afin de lui apporter de succulents plats et lui tenir compagnie. Il s’agit du « Petit Claude« , comme le surnomment son entourage, qui a été choisi par la famille de Michel Drucker pour rester à son chevet.
Petit Claude, ce « fils » qui a veillé sur Michel Drucker
Claude est un ami de longue date de l’animateur. Tous deux se sont rencontrés en 1977, alors que Claude n’avait que 15 ans. Fan de la première heure, il venait assister à l’émission La Grande Parade, sur RTL (que Michel Drucker a présenté jusqu’en 1982). Au fil du temps et des émissions, une amitié solide s’est nouée entre l’animateur et l’adolescent. Et à 21 ans, Petit Claude est devenu l’homme de maison de Michel Drucker. Ils ne se sont jamais quittés depuis.
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« Petit Claude est un membre de la famille à part entière. Il a grandi aux côtés de ma fille Stéfanie. Ils ont deux ans d’écart. Il nous protège, il sait tout de nous. On est dans sa vie, il est dans ma vie, comme un fils. Il connaît mes angoisses, mes manies, mes TOC et tous mes médecins« , a expliqué l’indéboulonnable présentateur de Vivement Dimanche.
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