La fille de Jean-Marie Le Pen s’en est de nouveau prise au médecin le plus célèbre du PAF. Elle lui reproche notamment d’avoir « raconté n’importe quoi » pendant la crise du coronavirus.
Décidément, Michel Cymes attire toutes les critiques. Celui que l’on accuse d’avoir parlé d’une « grippette » pour évoquer le coronavirus ne cesse de se faire acculer. Quand ce n’est pas le professeur Raoult, qui compare ses déclarations à des « discussions de bistrot », c’est Jean-Pierre Foucault qui lui porte un énième coup. Mais il en est une que le médecin le plus célèbre du PAF semble avoir particulièrement agacé : Marine Le Pen. En effet, depuis plusieurs jours, la présidente du Rassemblement nationale multiplie les attaques contre le praticien hospitalier. Le 29 avril dernier, la fille de Jean-Marie Le Pen a notamment pris à partie l’ancien acolyte de Marina Carrère d’Encausse sur RTL. Elle a estimé que Michel Cymes s’était « planté lamentablement » et avait « raconté n’importe quoi sur les antennes depuis le début de la crise ».
Rebelote au micro de Jean-Jacques Bourdin, sur BFM TV, ce jeudi 14 mai. La femme politique de 51 ans a de nouveau lancé une pique contre le médecin. En effet, interrogée sur les élections municipales, elle a essayé de défendre la position du Rassemblement national, qui n’était pas opposé au maintien du premier tour, organisé le 15 mars dernier. « Je sais bien que l’idée, c’est de diluer les responsabilités en disant que tout le monde était coupable. Non. Il y a des médecins qui ont annoncé ce qui se passait, il y a des médecins qui ont raconté n’importe quoi, comme Monsieur Cymes« , s’est-elle énervée. « En politique, c’est pareil. Ce que j’ai dit avant ce premier tour des municipales, c’est ce qu’il ne pouvait se tenir que s’il y avait des masques à disposition pour tous les électeurs, pour les assesseurs et les présidents de bureaux. Ça n’a pas été le cas. »
« J’ai pris plus que les autres »
Cette nouvelle attaque devrait agacer au plus haut point Michel Cymes, lui qui s’est récemment plaint des critiques dont il avait été victime. « Bruno Masure m’a dit : ‘Quand tu es en vitrine, c’est toi qui prends le premier pavé dans la gueule.’ J’ai pris plus que les autres. Les réseaux sociaux m’ont prêté des propos tronqués. Je n’ai rien dit de plus ou de différent que les autres informateurs », a confié le médecin dans les colonnes du Figaro, le 11 mai dernier. Reste que le spécialiste ORL n’a pas hésité à faire son mea culpa et à essayer de prendre le recul nécessaire sur la situation. « J’ai sous-estimé ce virus. Je ne suis pas virologue, je suis informateur. J’ai sous-estimé car tous ceux qui savaient, dans une grande majorité, ont sous-estimé. Je suis un relais. (…) Je ne pensais pas que l’on pouvait manquer de respirateurs, de médicaments. On a frôlé la catastrophe« , a-t-il avoué auprès de nos confrères.
Crédits photos : Capture d’écran – BFM TV
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