Meurtre de Lola : pourquoi Dahbia B. pourrait être jugée par la cour d’assises

Dahbia B., 25 ans, est soupçonnée d’avoir torturé et tué la petite Lola, âgée de 12 ans, en octobre 2022. Une première expertise psychiatrique a conclu que le jugement de la suspecte n’était pas aboli au moment des faits.

C’est une affaire glaçante. Le 14 octobre 2022, en fin d’après-midi, la mère de la petite Lola s’inquiète de ne pas voir sa fille rentrer du collège. Le concierge, ayant accès aux caméras de surveillance de l’immeuble, constate que la petite fille est bien rentrée dans l’immeuble, suivi de près par une jeune femme. Vers 17H, la vingtenaire quitte la résidence, munie de lourds bagages : un bagage cabine et une lourde caisse en plastique à roulettes. Inquiets, les parents signalent la disparition de leur fille aux autorités. Vers 23H15, un témoin retrouve une malle abandonnée dans les parties communes de la résidence, située dans le XIXème arrondissement. Elle contient le corps de Lola, recroquevillé.

Au cours de l’enquête, les autorités identifient la jeune femme comme étant Dahbia B. Elle est interpellée le 15 octobre au matin. Elle raconte avoir croisé Lola vendredi après-midi et l’avoir entraînée jusqu’à l’appartement de sa sœur. Elle aurait alors intimé à la collégienne de se doucher avant de lui imposer des attouchements sexuels ainsi qu’un acte buccal sur ses parties intimes. Puis elle lui aurait infligé des sévices au cours desquels Lola serait décédée. L’autopsie réalisée sur la petite fille conclut qu’elle a succombé d’une « défaillance cardiorespiratoire avec manifestation asphyxique« .

Dahbia ne souffrirait d’aucun trouble ayant “altéré son discernement”

Durant sa garde à vue, Dahbia a avoué avoir tué Lola pour se venger de sa mère, la gardienne de l’immeuble. Elle a affirmé que cette dernière ne lui avait pas remis un badge d’accès pour le hall. En novembre dernier, une première expertise psychiatrique faite sur Dahbia B. a conclu que, même si le crime commis était “bel et bien en rapport avec un trouble grave et complexe de sa personnalité” et que le risque de violence de la suspecte était “évalué comme étant très élevé”, la jeune femme, âgée de 24 ans au moment des faits, ne souffrait “d’aucun trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli ou altéré son discernement”. Cela signifie donc qu’elle pourrait être jugée devant la cour d’assises.

Article écrit avec la collaboration de 6médias

Crédits photos : Agence / BESTIMAGE

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