Dans ses premières semaines de présence à la Maison-Blanche, Melania Trump avait dû attaquer en justice pour diffamation un tabloïd britannique. Elle réclamait 150 millions de dollars.
À peine arrivée à la Maison-Blanche en janvier 2017, juste après l’investiture de son mari, Melania Trump a été la cible de terribles rumeurs sur son passé. Rumeurs motivées par le manque d’informations sur ce qu’elle a fait de sa vie, quand elle a quitté la Slovénie pour poursuivre sa carrière dans le mannequinat. En se basant sur des allégations d’un magazine slovène, le Daily Mail avait insinué que Melania Trump avait été escort-girl, soulignant que, lorsqu’elle était mannequin dans les années 1990, « elle proposait des services allant au-delà du mannequinat ».
En apprenant cela, le sang de Melania Trump n’a fait qu’un tour et elle a immédiatement intenté un procès en diffamation à Mail Media, la société éditrice du Daily Mail. Elle réclamait alors 150 millions de dollars de dommages et intérêts : selon son avocat, Charles Harder, Melania Trump a subi un préjudice financier de plusieurs millions de dollars, et les propos du tabloïd britannique portaient « atteinte à sa légitimité à exercer la fonction de Première dame des États-Unis ». Un accord aurait finalement été conclu : des excuses et 3 millions de dollars.
Melania Trump, toujours dans le contrôle
Les débuts de Melania Trump à la Maison-Blanche n’ont pas été de tout repos. Mais cela a permis au monde de voir la personnalité de la Première dame, en permanence dans le contrôle, de bout en bout, de sa communication, comme le souligne la journaliste politique Laurence Haïm, dans son documentaire Melania Trump, cet obscur objet du pouvoir (à partir de lundi 12 octobre sur Arte.TV). « Ce contrôle absolu m’a vraiment frappée », confie sur France Inter Laurence Haïm, qui a vu de près Michelle Obama et Hillary Clinton à la Maison-Blanche. « Mais le cas de Melania Trump, on n’a jamais vu ça. »
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