Megxit : et si Meghan Markle et le prince Harry avaient eu raison de rompre avec la famille royale ?

Ce 8 janvier marquera les deux ans de l’annonce du départ du prince Harry et de son épouse, Meghan Markle de la famille royale. Un événement historique qui a bouleversé la monarchie au Royaume-Uni.

Au loin la liberté. L’idylle entre la presse britannique et l’actrice Meghan Markle aura été de courte durée. Les Royals Watchers troquent vite leur enthousiasme initial pour la nouvelle compagne du prince Harry, longtemps perçu comme l’éternel célibataire de la famille Windsor, contre la désapprobation la plus totale envers chacun de ses faits et gestes. Dès les mois qui précèdent le mariage, des rumeurs sur son caractère « difficile » et sur ses « caprices » de future duchesse font le chou gras des journaux. On l’imagine calculatrice, diva et bien sûr, une mauvaise influence sur le « pauvre » prince Harry. Le même qui a pourtant passé près de vingt ans à tenter vainement de se libérer de cette vie de cour qui lui pèse tant. Qui hait de manière farouche la presse qu’il tient pour responsable de la mort prématurée de sa mère, Lady Diana en 1997.

Au mois de mai 2018, tous les yeux sont rivés sur Windsor où Harry et Meghan célèbrent leurs noces en grande pompe. La fête est à peine achevée que les tabloïds s’emballent. Plus un jour ne passe sans qu’un nouvel article désobligeant paraisse au sujet de la jeune femme. En parallèle, Kate Middleton est mise sur un piédestal: saluée pour ses tenues conventionnelles et son respect des traditions. Comme pour Lady Diana et Sarah Ferguson avant elles, ou encore pour Mary et Marie au Danemark, une prétendue rivalité s’installe entre les deux femmes et un fossé commence à se creuser entre les « Quatre Fantastiques ».

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Royale rupture

Jusqu’à leurs choix et leurs dépenses autour de la rénovation de Frogmore Cottage où ils doivent vivre, le couple est la cible de toutes les critiques. D’un côté ils sont jugés pour être trop « star » de l’autre, « trop moralisateurs ». Engagés contre leur gré dans une bataille qu’ils ne pourront jamais remporter, le duc et la duchesse de Sussex se renferment peu à peu sur eux-mêmes.

Après la naissance d’Archie, Meghan Markle est au plus mal. Leur décision de ne pas exposer le baptême de leur fils aîné a été pris comme un affront par le public et désormais ils se sentent seuls contre le monde entier. Lors d’une tournée officielle en Afrique du Sud, le prince Harry publie une lettre condamnant fermement la campagne virulente menée contre son épouse par la presse britannique. « Toute cette propagande a un prix humain. Encore plus quand c’est intentionnellement faux et malveillant, écrivait-il, furieux. Nous n’avons jamais cessé de nous montrer sous notre meilleur jour – comme beaucoup d’entre vous le font – et je ne puis décrire à quel point c’est douloureux». Quelques jours plus tard, l’actrice craque devant la caméra, admettant à demi-mots que les derniers mois ont été particulièrement éprouvants pour elle.

Impitoyables les tabloïds s’indignent encore et toujours, l’accusant de jouer la comédie pour s’attirer la sympathie de l’opinion publique. Cette fois c’en est trop. Le couple passe les fêtes de fin d’année au Canada et le 8 janvier, Harry et Meghan annoncent leur départ officiel de la famille royale. Une décision radicale qui va à l’encontre de ce fameux esprit de sacrifice inculqué aux Windsor-Mountbatten dès leur plus jeune âge.

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Un départ lucratif

Sans trop de surprises, la nouvelle bouleverse la famille royale. La reine Elizabeth II est désolée de voir partir son petit-fils adoré dans de si mauvaises conditions, tandis que Charles et William sont furieux de voir Harry prendre son indépendance et d’échapper ainsi aux contraintes d’une vie à Buckingham Palace.

Après un bref séjour au Canada, les Sussex décident de s’installer définitivement en Californie, dans une villa de taille à Montecito, auprès de la mère de Meghan et les relations inter-familiales outre-Atlantique continuent de se dégrader. Aucun de leurs proches ne leur rend visite et très vite, la pandémie de Covid-19 s’abat sur la planète. Les vagues promesses de partager leur vie entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont bien vite oubliées.

Si ce départ leur a offert leur indépendance, c’est aussi un tremplin financier pour eux. Rusés en affaires, Harry et Meghan capitalisent sur leur notoriété et signent plusieurs contrats juteux avec des géants comme Netflix et Spotfiy dès leur arrivée aux Etats-Unis. Producteurs, podcasteurs et mentors: les affaires marchent, puisqu’on estime leur fortune à plus de cent millions de dollars.

Une famille royale made in USA

Ingrid Seward, la rédactrice-en-chef du magazine « Majesty » s’est récemment confiée dans les colonnes du « Mirror » sur la nouvelle vie californienne des Sussex. « On m’a appris que malgré certaines difficultés, Harry est très content de son sort. Il a enfin réussi à se libérer de la vie royale tellement toxique. Chose que sa mère a toujours essayé de faire, sans jamais y parvenir».

Archie est peut-être né en Grande-Bretagne mais la petite Lilibeth Diana, née au mois de juin dernier, est (presque) à 100% américaine. Harry et Meghan tentent d’ailleurs de s’établir comme une entité à part entière de la monarchie britannique et la presse locale, qui n’a pas sa propre famille royale, est très contente de jouer le jeu. La preuve? La récente couverture du magazine Time sur laquelle Harry et Meghan posaient côte à côte. Une véritable consécration pour les Sussex. D’ici quelques mois, la sortie d’une autobiographie du prince devrait asséner le coup de grâce aux derniers liens existants entre Londres et Los Angeles.

Débarrassés de leurs obligations royales et du poids de la tradition, Meghan et Harry s’embarquent pour une nouvelle vie. Une vie faite de liberté. Une vie dont aurait rêvé Lady Diana mais à laquelle elle n’aura pas eu le temps de goûter…

Crédits photos : Backgrid USA / Bestimage

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