Meghan Markle et Harry : en avant la diplomatie !

Après des mois de retraite en Californie, les Sussex ont pris d’assaut la Grosse Pomme. Un retour médiatique pour Meghan Markle et Harry qui pourrait témoigner d’une nouvelle partition jouée avec la famille royale. Et pourquoi pas…

« L’autre famille royale« . Il y a encore quelques mois, ce titre de la presse américaine aurait fait s’étrangler Buckingham. Mais la diplomatie, tant géopolitique que familiale, bride désormais les hommes en gris d’Elizabeth II. Jeudi 23 septembre, Meghan Markle et Harry ont donc interrompu leur congé parental de six mois, pourtant annoncé à la naissance de leur fille Lilibet Diana, en juin dernier, pour s’imposer en tant que « power couple » à New York. Visite du Mémorial du 11-Septembre sur le site des anciennes tours jumelles, discussion sur la santé mentale et l’équité raciale avec l’ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations unies, participation au concert Global Citizen Live en faveur de la vaccination contre la Covid-19 dans les pays émergents…

Dix jours après avoir fait la une du Time célébrant les cent personnalités les plus influentes de la planète, les Sussex ont tenu à démentir la rumeur selon laquelle ils avaient payé le magazine pour être ainsi honorés. Leur fondation philanthropique Archewell n’en est encore qu’à ses balbutiements. Les contrats du duc et de la duchesse avec Spotify, Netflix ou plus récemment Google, qui vient de s’associer à Harry afin de promouvoir un tourisme plus éco-friendly, profitent surtout au couple basé en Californie pour l’instant. Mais, coachés par le cabinet américain Sunshine Sachs, les « rebelles de la Couronne » envahissent à nouveau l’espace médiatique en tant que combattants de toutes les injustices.

En jet privé…

On fermera les yeux sur leur voyage à bord d’un jet privé jusqu’à la Grosse Pomme, leurs déplacements à bord de véhicules polluants et leur surveillance par un service de sécurité payé par le contribuable new-yorkais, leurs nuitées et drinks avec des amis au Carlyle Hotel réputé pour ses cinq étoiles, ou encore la garde-robe et les parures à plusieurs milliers d’euros étrennées par Meghan. A l’heure d’un rapprochement entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, pays membre du Commonwealth, les Sussex ont une partition à jouer. Tout autant que le Premier ministre britannique Boris Johnson, dont le déplacement à New York au même moment aura moins ému la ménagère américaine.

Elizabeth II n’ignore rien de la popularité de son petit-fils et de son épouse au pays de l’Oncle Sam. L’exil californien du couple assure, in fine, une présence de la famille royale sur les terres d’un allié politique et économique devenu incontournable avec le Brexit. Sa Majesté, dont on fêtera en grande pompe les soixante-dix ans de règne en 2022, sait combien il faut également ménager Harry, qui a annoncé la publication de Mémoires intimes en cette même année de Jubilé de platine.

Malgré les innombrables grenades dégoupillées devant les caméras d’Oprah Winfrey en mars dernier, le fils cadet de Charles a été autorisé à prendre la parole dans un documentaire rendant hommage à son grand-père, le prince Philip, récemment diffusé sur la BBC. Le duc pousse également à des retrouvailles avec sa grand-mère, qui termine actuellement ses vacances d’été à Balmoral avec son fils Andrew, dans le viseur de la justice américaine pour agression sexuelle. Elizabeth II n’a pas fermé la porte à un baptême de la petite Lilibet Diana à Windsor, dernier caprice d’un Harry privé de son titre d’altesse royale mais usant toujours de son titre de duc. Elle n’exclut pas non plus d’héberger les Sussex, leur fils Archie qu’elle n’a pas vu depuis plus d’un an et Lilibet qu’elle n’a jamais rencontrée, à Noël. Malgré les avertissements de son staff et les réticences de William. Il n’y a peut-être qu’une seule famille royale, après tout.

Crédits photos : Zuma Press/Bestimage

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