Voilà un choix qui risque de ne pas plaire à tout le monde. Ce vendredi 31 mars, Le Parisien a révélé que Marlène Schiappa fera la Une du magazine masculin Playboy le 6 avril prochain. Un pari audacieux pour l’ex-secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes, désormais en charge de l’Économie solidaire. Le quotidien a récolté les réactions spontanées de certains membres du gouvernement.
Marlène Schiappa n’a pas fini de nous étonner. Le 6 avril prochain, la secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire fera la Une de Playboy, a révélé ce vendredi Le Parisien. Autrefois chargée de l’Égalité femmes-hommes, la politique de 40 ans fait ici un choix plus qu’étonnant pour mettre en avant les causes qui lui sont chères. Au sein du gouvernement, certains s’étranglent déjà. “Peu importe la tenue, c’est lunaire. Ce n’est pas possible !” s’insurge ainsi un conseiller ministériel dans les colonnes du quotidien.
Pour ce dernier, l’image d’un fonctionnaire de l’exécutif en couverture de l’un des magazines érotiques les plus célèbres au monde, pourrait nuire à la communication déjà bien embourbée du gouvernement, en pleine crise sociale à cause de la réforme des retraites. “Tout part dans tous les sens !” s’exclame-t-il. Car même si Playboy dit avoir laissé derrière lui sa réputation de revue de charme, se voulant désormais élégante et intellectuelle, les coulisses du shooting de la ministre, autrice de romans érotiques à ses heures perdues, laissent penser le contraire.
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Un aperçu de la tenue de Marlène Schiappa dans Playboy dévoilé
Selon une source interne du titre de presse interrogée par Le Parisien, le prochain numéro du magazine contiendra notamment quatre photos sur lesquelles Marlène Schiappa pose “de façon sexy, enroulée dans un drapeau français”. Contacté par le journal francilien, le cabinet de la principale intéressée nie toutefois ces informations. “Elle est habillée et porte une robe longue blanche. C’est le cas de toutes les photos”, soutient son équipe, qui assume sa “communication disruptive” et préfère ici souligner le sexisme des questions qui leur sont jusqu’ici adressées. Celles-ci montreraient selon eux “à quel point la liberté des femmes de disposer de leur corps comme elles l’entendent n’est pas acquise”.
Ces clichés seront en tous cas accompagnés d’un entretien exclusif de douze pages, qui portera “sur la liberté des femmes mais aussi le féminisme, la politique et la littérature”, confirme le cabinet de Marlène Schiappa. Cette dernière y évoquera l’un de ses grands combats : les violences faites aux femmes et intrafamiliales. “Marlène Schiappa est la seule ministre capable d’aller répondre aux questions d’un magazine comme Playboy, c’est d’ailleurs la première femme politique à en faire la couverture”, se félicitent par ailleurs les proches de la conseillère régionale.
Crédits photos : BORDE-JACOVIDES / BESTIMAGE
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PHOTOS – Julie Gayet, Sophie Marceau, Marlène Schiappa, retour sur leur engagement pour les droits des femmes
Difficile de faire plus féministe que Julie Gayet. Lors de la journée des droits de la femme, l’actrice a déploré que les femmes soient souvent positionnées les unes contre les autres, indépendamment de leur volonté . « On a vu ces dernières années avec le mouvement #MeToo une libération de la parole (…) Un mouvement est né et c’est dommage d’essayer d’opposer les femmes, on a toujours envie de les opposer, on a toujours envie qu’elles se crêpent le chignon, et moi je me sens féministe« , a-t-elle expliqué.
Depuis qu’elle a rejoint le gouvernement d’Emmanuel Macron, Marlène Schiappa lutte contre les discriminations et affiche un féminisme engagé. Mère de deux enfants, la femme politique de 39 ans s’est laissée aller à quelques confidences sur ses filles, âgées de 10 ans et 14 ans, notamment le fait qu’elles soient « déjà très féministes, antiracistes et engagées ». Décidée à leur transmettre de belles valeurs, l’épouse de Cédric Bruguière peut être fière d’elles.
« La honte ! », s’était exclamée Adèle Haenel lors du sacre de Roman Polanski dans la catégorie du meilleur réalisateur pour son film « J’accuse » en 2020. Que ce soit pour la nomination de Gérald Darmin nommé au ministère de l’Intérieur ou bien lors du scandale #metoo, l’actrice a toujours affiché fièrement son engagement. Dans un entretien accordé à Madame Figaro en 2016, Adèle Haenel ne peut concevoir le féminisme comme un accessoire. « Je n’ai pas de ‘côté féministe’, assure-t-elle. Je suis féministe simplement parce que j’ai envie d’exister. »
« Je suis féministe. Je défends les femmes », déclarait Sophie Marceau sur le plateau de BFM TV, le 13 septembre 2016. Régulièrement, l’actrice apporte son soutien pour le droit au choix des femmes, comme celui de ne pas avoir d’enfants. Et lorsque la liberté conditionnelle de Jacqueline Sauvage -condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent- a été refusée par le tribunal d’application des peines de Melun, Sophie Marceau s’est indignée sur Twitter. « Encore une fois, le sort des femmes est non reconnu par la justice ».
« Moi qui adore la comédie et qui aimerait en faire beaucoup plus je dois dire que je suis affligée par les rôles écrits pour les femmes (..). soit je suis nymphomane, soit je suis mal baisée, soit j’ai mes règles, soit je ne les ai pas. Tout est raconté en dessous de la ceinture. Ça n’est pas intéressant. Moi je rêve qu’on m’autorise à faire rire comme un homme. Faire rire avec autre chose qu’avec des nichons et une chatte. », déclarait-elle dans les colonnes des Inrockuptiles.
« Balance ton quoi ! » Avec ce titre, Angele est devenue l’icône féministe la plus populaire. Dès lors, la chanteuse Belge n’hésite pas à mettre à profit sa notoriété pour défendre cette cause. Dans un entretien publié dans les colonnes de Madame Figaro, l’artiste se disait très fière d’avoir sensibilisé des jeunes générations sur le fléau du sexisme : « Des filles et des garçons me disent : « On l’écoute tous à l’école ». » Pour autant, « le combat n’est pas fini ».
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