Marine Le Pen : ce journaliste vedette qu’elle invite à ses soirées mondaines

À moins de deux semaines de l’élection présidentielle, la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen enchaîne les interventions et les meetings pour convaincre les citoyens. Mais dans un cadre plus privé, le même jeu de séduction s’opère à destination d’un public plus mondain.

Le premier tour de l’élection présidentielle se tiendra le 10 avril prochain, ce qui laisse moins de deux semaines aux candidats pour convaincre leurs concitoyens. Mais au-delà d’obtenir la validation des électeurs, les aspirants à l’Élysée doivent également fortifier leur réseau. C’est dans cette optique que la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen organise des soirées mondaines, auxquelles sont notamment conviés certains journalistes. Dont la vedette de LCI Éric Brunet. C’est ce qu’a révélé L’Express dans son édition du 31 mars, via un article en immersion dans une des soirées que la fille de Jean-Marie Le Pen donne dans la maison de la banlieue ouest parisienne qu’elle partage avec sa colocataire Ingrid.

« Son problème c’est qu’elle ne dîne pas assez », a expliqué à l’hebdomadaire l’ancien député européen souverainiste Paul-Marie Coûteaux. Un déficit de notoriété auprès des dirigeants et autres personnes d’influence dont ne manque pas l’un de ses principaux rivaux : Éric Zemmour. En effet, le candidat du parti Reconquête ! jouit d’un carnet d’adresses que ses quarante ans de journalisme politique lui ont permis de bien remplir. Un retard que la tante de Marion Maréchal compte bien rattraper. Ainsi, elle aurait chargé certains membres de son entourage de lui organiser des dîners afin de convaincre les sceptiques et leur prouver qu’elle a l’attitude adéquate pour gouverner la France ces cinq prochaines années.

> Découvrez en images le changement de look de Marine Le Pen.

Opération changement d’image

Une stratégie pas infaillible mais qui a porté ses fruits. « J’ai trouvé une femme changée, libérée », a témoigné pour L’Express Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture sous Jacques Chirac. Le but de cette manœuvre : lui enlever l’image clivante qu’elle a héritée de son père et dont elle peine à se défaire. « C’est comme si on allait boire des coups avec des copains, les invités ressortent avec l’idée qu’elle est humaine », s’est réjoui auprès du journaliste de L’Express Philippe Olivier, un de ses conseillers.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Jack Tribeca / Bestimage

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