La journaliste Marie Portolano a une peur bleue de prendre l’avion. Une phobie qui a pour origine un grand traumatisme lié à un drame qui a fait des milliers de morts.
Marie Portolano
Ce n’est jamais facile de passer au-dessus de ses phobies. Marie Portolano en sait quelque chose même si elle essaie de vivre avec. Alors que tout lui sourit, l’animatrice de 35 ans garde toujours en elle une peur incontrôlable de l’avion. Une crainte qu’elle partage avec des milliers de français mais qui lui joue des tours alors que son métier de journaliste l’amène parfois à devoir s’envoler à l’autre bout du monde. Très angoissée lorsqu’elle est dans les airs, la nouvelle présentatrice de la 10ème saison du Meilleur pâtissier sur M6 avait même déjà dévoilé une anecdote très gênante à ce sujet. Une mésaventure qui a marqué ses débuts à Canal + lorsqu’elle s’est retrouvée assise dans un avion à côté de Stéphane Guy. « Je ne le connaissais pas, je me suis dit : ’Marie, contrôle-toi’. Mais, cinq minutes après que l’avion a démarré, j’étais accrochée à son bras en criant : ‘J’ai peur !’ Lui ne savait pas si je rigolais ou si j’étais vraiment paniquée”, avait-elle confié à L’Equipe.
« Je prends rarement l’avion »
Si cette anecdote prête à sourire, elle cache un plus grand traumatisme. Marie Portolano a la phobie de l’avion en raison d’un drame qui a fait des milliers de morts. « Je prends rarement l’avion, ayant été traumatisée par les attentats du 11 septembre« , a-t-elle révélé dans les colonnes de Télé-Loisirs. Impossible en effet d’oublier les images glaçantes de 2001 des tours jumelles du World Trade Center, à New York, détruites après avoir été percutées par deux avions de ligne, détournés par des terroristes. Un cauchemar qui avait bouleversé le monde entier.
A chaque fois qu’elle prend des billets d’avion et embarque à bord, il est donc très difficile pour la journaliste de ne pas penser au pire. Dès qu’elle a du temps libre, la femme de l’humoriste Grégoire Ludig préfère donc se reposer pas trop loin de Paris, dans le Finistère. « C’est mon refuge, a-t-elle expliqué. Nous avons une maison de famille où le temps s’arrête… Je peux petit-déjeuner pendant cinq heures, tout en regardant mon fils jouer dans le jardin. La vie douce, quoi ! » Le temps fera peut-être un jour envoler ses angoisses.
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