Marie Laforêt : cette règle qu’elle imposait à ses filles Lisa et Debora à la maison

Deux semaines après la mort de Marie Laforêt, les filles de la chanteuse se confient à cœur ouvert dans les colonnes du magazine Elle. Elles reviennent sur ce principe auquel leur mère était particulièrement attachée.

Elles la connaissaient mieux que personne. Samedi 2 novembre dernier, Lisa Azuelos et Debora Kahn-Sriber ont perdu leur maman, morte à la Clinique du Genolier, en Suisse à l’âge de 80 ans. L’actrice et l’éditrice qui ont accordé une interview au magazine Elle, gardent de nombreux souvenirs de leur mère et icône des années 60. Eve-Marie-Debora, de son vrai nom, se souvient de cette règle étrange, que leur avait imposée l’interprète de Viens, viens : « J’ai vécu plus longtemps avec maman que Lisa, mais comme elle, j’ai toujours différencié la femme publique de la femme privée. De toute façon, on n’avait pas le droit d’écouter ses chansons, chez elle, il y avait du classique en permanence et elle disait toujours : ‘Le baroque, ça c’est beau ! Surtout ne perds pas de temps avec ma musique’. Elle détestait entendre sa voix, tout juste se sentait-elle interprète, ‘traductrice d’émotions’ pour la citer », raconte la directrice littéraire free-lance, à nos confrères.

Quant à Lisa Azuelos, elle se rappelle que le métier de sa maman prenait une place immense dans sa vie, bien qu’elle parvenait « très facilement » à faire la différence « entre l’artiste et la mère » :« Paradoxalement, c’est ‘Marie Laforêt’ que j’ai le plus connue. Je n’ai vécue avec elle que de 8 à 12 ans, et il y avait toujours des gens à la maison qui faisaient répéter ses chansons, elle m’emmenait non pas à la Foire du Trône mais sur les tournages, j’adorais ça ! », déclare-t-elle, on ne peut plus touchante.

Très proches de leur mère, Lisa Azuelos et Debora Kahn-Sriber ont toutefois grandi comme des orphelines. Dès l’âge de 3 ans, la star a envoyésa fille aînée et son fils Mehdi en pension, tandis que Debora Kahn-Sriber a été confiée à sa grand-mère paternelle. Un « abandon » qu’elles ne reprochent en aucun cas à leur maman : « Plus tard, on a fini par comprendre pourquoi elle ne supportait pas d’être en contact avec un enfant de cet âge-là… », confie la cadette dans les colonnes de la revue féminine. Les obsèques de Marie Laforêt se sont déroulées au sein de l’église Saint-Eustache, dans le 8e arrondissement de Paris, jeudi 7 novembre dernier. Les filles de la défunte sont apparues absolument dévastées en ce jour de cérémonie. Un événement bouleversant…

Crédits photos : Bestimage

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