Marie Bastide, la partenaire d’écriture et mère de deux des enfants du chanteur Calogero, s’est confiée au sujet du syndrome qui lui a gâché une partie de sa vie. Une particularité qui fait désormais sa force.
Calogero
Marie Bastide
Marie Bastide fait le grand saut. La célèbre parolière sort enfin son tout premier disque après avoir travaillé pour les plus grands artistes de Céline Dion à Julien Clerc en passant par Florent Pagny et bien sûr Calogero. Le chanteur est devenu son partenaire d’écriture après une rencontre en 2009 au Baron, une boîte de nuit près des Champs-Élysées. « On se ressemblait, on s’est complétés sur certaines choses et ce qu’on a vécu artistiquement et aussi dans le cadre du privé a nourri nos cheminements respectifs, a-t-elle confié dans les colonnes de Public. On a grandi et évolué ensemble. » De cette histoire sont nés des tubes mais également deux enfants, un fils Pio né en 2013 et une fille Rita en 2016.
« J’ai découvert que j’étais HPI »
Mais avant de se faire un nom dans le milieu de la musique, Marie Bastide s’est énormément cherchée. Diplômée en commerce, l’artiste de 42 ans a ainsi exercé le métier d’institutrice avant de multiplier les reconversions sans trop savoir pourquoi. « A chaque fois, je me disais que ce n’était pas là où je me devais d’être, a-t-elle expliqué. Alors je recommençais tout depuis le début. J’ai même décroché un CDI d’attachée de presse chez Albin Michel. Mais non seulement je n’étais pas satisfaite, mais en plus j’étais au bord de la dépression. J’avais besoin de sens dans ma vie et je n’en trouvais pas. Jusqu’au jour où j’ai décidé d’écrire.«
Si Marie Bastide a enfin réussi à trouver sa voie, elle a erré de profession en profession. Elle a réalisé très tard qu’elle était freinée par une particularité. « J’ai compris à l’âge de 30 ans pourquoi j’avais eu tout ce mal à trouver ce qui me faisait vibrer. J’ai découvert que j’étais HPI (Haut potentiel intellectuel, ndlr) et ça n’a fait que conforter mon malaise dans la vie de tous les jours« , a révélé la mère des enfants de Calogero qui a toujours ressenti des difficultés pour s’intégrer. « J’ai toujours eu la sensation d’être inadaptée, de fonctionner vite mais en même temps différemment des autres, a-t-elle assuré. Il faut beaucoup de lucidité pour accepter cette situation et en ressortir les côtés positifs. Ce syndrome est intimement lié à mon histoire de vie et donc à l’histoire de mon album« . Une particularité qui a fait finalement sa force et dont on parle en ce moment beaucoup grâce à la série HPI sur TF1.
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