Ce mercredi 2 mars, l’ancien Premier ministre de François Hollande, Manuel Valls, a annoncé qu’il soutiendrait Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle. Un soutien qui arrive alors que la Lettre A révèle que son microparti a été aidé financièrement par La République en Marche.
« Comme beaucoup de républicains de tous bords, je voterai pour Emmanuel Macron dès le 10 avril. » Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux ce mercredi 2 mars, à la veille de l’officialisation de la candidature d’Emmanuel Macron, Manuel Valls a indiqué que son soutien allait à l’actuel chef de l’État. « Jamais la France n’aura eu à affronter d’aussi grands défis mettant en cause, à l’intérieur, son indivisibilité et, à l’extérieur, sa place singulière dans l’Europe et dans le monde. Face aux risques à l’horizon, faisons bloc derrière le seul choix possible », a appelé l’ancien Premier ministre de François Hollande. De 2014 à 2016, il était le chef du gouvernement avant de le quitter pour se lancer dans la course à la primaire du Parti socialiste. Un combat qu’il avait perdu. Une défaite qui lui a coûté cher.
Le quotidien de l’influence et des pouvoirs La Lettre A révèle ce jeudi 3 mars que le microparti de Manuel Valls, À gauche, besoin d’optimisme, avait cumulé 41 000 euros de dette fournisseurs en 2017. À l’époque, le Parti socialiste (PS) n’aurait pas voulu mettre la main au porte-monnaie. Selon le média, ce serait donc La République en marche qui s’en serait chargée. On parle d’un versement de 55 000 euros de LREM sur ses aides publiques en 2020, selon la Lettre A, qui indique que même si le microparti de Manuel Valls n’avait plus d’activité, cela a permis d’apurer les comptes de cette structure. La veille de la révélation de ce joli soutien financier de LREM pour À gauche, besoin d’optimisme, Manuel Valls dévoilait publiquement son soutien politique au président.
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Soutiens financier et politique
« Enfermées dans une opposition systématique, avides de revanche, gauche et droite, déboussolées par le dégagisme et l’implosion du système en 2017, n’ont pas su se renouveler », constate dans sa tribune celui qui a tenté une carrière politique à Barcelone avant de faire son retour sur la scène politico-médiatique française. S’il dit avoir du « respect et de l’estime pour Anne Hidalgo et Valérie Pécresse », « toutes deux profondément républicaines », mais « hélas otages des errements de leur camp », c’est bien en faveur d’Emmanuel Macron qu’il prend position. « Si, comme je le souhaite, le président de la République est réélu, il devra donner un sens nouveau à son second mandat pour enfin réduire les fractures françaises et réconcilier le peuple avec la politique », estime Manuel Valls. Un vaste programme.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Eliot Blondet / Pool / Bestimage
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