Invité du Buzz TV du Figaro ce lundi 26 juin, le journaliste culinaire et présentateur, Vincent Ferniot, est revenu sur son départ de France 3 et n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a fallu évoquer Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions.
Il a longtemps accompagné le déjeuner des fans du Tour de France dans « Village départ » avant de céder sa place et animer sa quotidienne sur France 3 : « Midi en France ». Une émission dans laquelle Vincent Ferniot a mis en avant les plus beaux produits de chaque région de France et d’ailleurs. Dans ce programme, le journaliste culinaire a donné de nombreux conseils et astuces aux téléspectateurs afin de cuisiner plus sainement mais pas que. Une aventure qui aura duré de 2015 à 2018 avant qu’il ne soit remercié par France Télévisions… ou presque.
En effet, invité du Buzz TV du Figaro ce lundi 26 juin, le journaliste de 63 ans est revenu sur ce départ du groupe sur lequel il a officié la majorité de sa carrière. « On vous a mis à la porte ? », lui a-t-on demandé avant que l’invité ne rétorque en toute franchise : « Oui ! ». Toutefois, Vincent Ferniot a souhaité nuancer ses propos. « Enfin, la dernière émission que j’avais sur France 3 Paris Île-de-France c’est tombé au moment du Covid et… Enfin, je ne dirais pas qu’on m’a mis à la porte mais je dirais qu’on m’a gentiment poussé vers la sortie », a-t-il précisé.
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Vincent Ferniot, comme Patrick Sébastien ?
Pourtant, le journaliste culinaire pense « cocher toutes les cases » mais « pas les bonnes apparemment ». « Vous faites partie des « mâles blancs de plus de 50 ans » dont Delphine Ernotte veut se débarrasser vous pensez ? », a finalement lâché Nicolas Vollaire en référence à la déclaration de la présidente de France Télévisions à son arrivée en 2015.
« Clairement ! », confirme Vincent Ferniot. Celui qui officie aujourd’hui sur Public Sénat avec son programme mensuel « Manger c’est voter », assure toutefois qu’il existe des « exceptions » : « Et puis je pense de toute façon que tout à un temps. Moi je ne valide plus tellement les options de France Télévisions ». Au final, son départ est un mal pour un bien. Car lorsque Sarah Lecœuvre lui demande s’il ne se sent « plus proche » du groupe, le journaliste culinaire reconnaît que le « choix éditorial » ne lui « convient plus ».
R.F
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