Quel sort Emmanuel Macron réserve-t-il à Elizabeth II ? Ce lundi 20 juin, un ténor de la Macronie s’est confié à la journaliste politique Agathe Lambret sur les intentions du président de la République pour sa Première ministre au lendemain des législatives.
A propos de
Emmanuel Macron
Suivre
Suivi
Elisabeth Borne
Suivre
Suivi
Sa victoire aux législatives est mitigée. Si ce dimanche 19 juin, Emmanuel Macron a obtenu la majorité à l’Assemblée nationale, elle n’en est pas moins « relative ». Réunis sous la bannière Ensemble, les députés de la Macronie vont devoir affronter la Nupes et le Rassemblement national. Une cohabitation évitée de justesse, certes, mais la tâche ne s’annonce pas simple pour autant. Alors pour mener sa politique, il compte sur Elisabeth Borne pour sceller des alliances dans l’hémicycle avec la droite et la gauche. Fidèle à lui-même, le président de la République va « prendre son temps pour remanier » et « attendre que les choses se finalisent » avant de faire part de sa décision, assure un ténor de la majorité à Agathe Lambret journaliste pour BFMTV et co-auteure du livre L’étrange Victoire : Macron II, l’histoire secrète (paru le 8 juin 2022, aux Éditions de l’Observatoire), ce lundi 20 juin.
Quant au traitement qu’il réserve à sa Première ministre, cette même source a annoncé la couleur : « Il va surtout utiliser Borne jusqu’au bout, quitte à la carboniser ». Pour montrer qu’elle est pleinement à sa tâche, le bras droit d’Emmanuel Macron a déjà commencé à « passer des coups de fil à des députés constructifs de droite et de gauche« , a fait savoir son entourage à la journaliste politique. Malgré son dévouement, certains demandent son départ « au sein même de la majorité ».
Élisabeth Borne missionnée par Emmanuel Macron pour tenter construire une majorité à l'Assemblée pic.twitter.com/FueKWSyudJ
>> PHOTOS – Découvrez les femmes qui ont compté dans la vie d’Emmanuel Macron
Christophe Castaner et Richard Ferrand poussés vers la sortie
En attendant les annonces du chef de l’État, des démissions sont attendues dans les prochains jours. En jouant leurs postes aux législatives, certains ont été poussés vers la sortie. Parmi eux, Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale a été battu par sa rivale de la Nupes, Mélanie Thomin avec 50,87% des voix contre 49,13%. La secrétaire d’État à la Mer en Guadeloupe, Justine Bénin s’est elle aussi inclinée face à la Nupes représentée par Christian Baptiste. Parmi les ténors évincés de l’Assemblée nationale, Christophe Castaner a cédé son siège dans les Alpes-de-Haute-Provence à Léo Walter, insoumis de la Nupes.
Même scénario pour la ministre de la Santé et de la Prévention Brigitte Bourguignon, éliminée par son adversaire de divers gauche, Christian Baptiste. D’autres comme la Première Ministre, Elisabeth Borne, le ministre délégué chargé du commerce extérieur Franck Riester, le ministre des Solidarités accusé d’agression sexuelles Damien Abad, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, Olivier Véran, le ministre du travail Olivier Dussopt et le ministre délégué au Budget Gabriel Attal ont remporté l’élection dans leur circonscription.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
Autour de
Source: Lire L’Article Complet