Invitée sur le plateau de « Ça ne sortira pas d’ici » (France 2), Lorie Pester a confié à Michel Cymes les lourdes conséquences de son endométriose sur sa vie de femme. Non Stop People vous en dit plus.
Ce mercredi 26 février, Lorie Pester était la patiente de Michel Cymes dans « Ca ne sortira pas d’ici », sur France 2. L’occasion pour la jeune femme de 37 ans de revenir sur son combat contre l’endométriose. Atteinte de cette maladie qui touche une femme sur dix, elle explique que les conséquences sur sa santé et sa vie sont nombreuses. « C’est difficile de tout positiver quand on a mal au ventre à cause d’un endométriose », tente de comprendre l’animateur. La chanteuse admet alors devoir organiser son emploi du temps professionnel en fonction de ses cycles. Si elle se dit « pas du tout chochotte », elle ajoute : « Il y a deux jours dans le mois où je ne mettais rien, car je savais que je serai couchée ». « Parce que ça vous empêche de tout faire. On ne se lève pas, on reste au lit, on attend que cela passe », continue Michel Cymes. En plus de devoir faire face aux douleurs, la maladie peut entraîner des risques de stérilité.
Lorie dénonce une injustice
Pour réussir à tomber enceinte un jour, elle explique avoir eu recours à un traitement hormonal qui consiste à congeler ses ovocytes mais qui lui a fait prendre du poids. « Le poids, on est obligé là ? Non mais parce qu’à cause d’un traitement hormonal pour une maladie connue, j’ai pris quelques kilos. J’ai 5 kilos que je n’arrive plus à perdre ». Si elle espère devenir maman, l’interprète de « Ma meilleure amie » doit faire face à un véritable parcours du combat : « On m’a conseillé une clinique donc je suis allée là-bas (en Espagne, ndlr). C’est assez prenant parce que c’est des piqûres quotidiennes d’hormones pendant 12 jours, on a des examens à faire, des prises de sang, des échographies qu’on doit faire pendant deux-trois jours, qu’on doit envoyer à la clinique. Et quand la clinique nous dit ‘Ok, c’est bon c’est maintenant’, on a 24 heures pour aller en Espagne se faire opérer. Donc il faut pouvoir partir de chez soi : si on a une famille, son boulot, ce n’est pas forcément pratique… Et puis ça coûte cher d’aller là-bas : les trains, les avions. C’est pas donné à tout le monde et c’est une injustice ! »
« Je fais confiance à la vie ! »
Ainsi, elle regrette que les femmes ne puissent pas congeler leurs ovocytes librement en France : « On m’a déjà opérée plusieurs fois et on m’a par exemple coupé des bouts du tube digestif, des bouts d’utérus, j’ai encore des nodules au niveau du diaphragme, mais j’étais pas assez atteinte parce que ça n’avait pas touché les ovaires. Et (les médecins) m’ont dit : ‘La meilleure solution, c’est d’aller en Espagne’. Donc j’ai été voir sur Internet, mais on trouve 40 000 cliniques, on ne sait pas où aller, on ne sait pas quoi faire ». Malgré tout, Lorie conclut : « Je fais confiance à la vie ! »
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