Un nouveau livre à paraître le 15 octobre revient sur la dispute qui a déchiré la famille royale britannique ces derniers mois avec le «Megxit», confirmant la fracture entre le prince William et le prince Harry.
Deux mois après la parution de «Finding Freedom», biographie des Sussex écrite par les journalistes Omid Scobie et Carolyn Durand qui évoquait, du point de vue de Meghan et Harry, la «vérité» sur leur sortie de la monarchie britannique, un nouveau livre explosif sur les coulisses des tensions chez les Windsor s’apprête à voir le jour. Le 15 octobre 2020, les observateurs de la famille royale britannique pourront donc acquérir l’ouvrage «Battle of Brothers : William, Harry and the Inside Story of a Family in Tumult» («La bataille des frères : William, Harry et l’histoire d’une famille en plein tumulte») rédigé par le réputé historien Robert Lacey. Celui-ci est connu pour avoir publié plusieurs livres sur les Royals, dont deux biographies sur la reine Elizabeth II. Robert Lacey travaille aussi en tant que consultant pour la série «The Crown».
Après la parution de «Finding Freedom», l’écrivain de 76 ans se pose donc comme celui qui rapporte aujourd’hui avec fidélité le point de vue des Windsor (de la Queen aux Cambridge, en passant par le prince Charles) sur le départ très médiatique des Sussex. Des premiers extraits dévoilés le 2 octobre par le «Daily Mail» révèlent ainsi que la famille royale était «furax» de la façon et de la vitesse avec lesquelles Meghan et Harry ont imposé leur départ.
William « distant » à Sandringham
Dans ses pages, le biographe revient entre autres sur l’épisode du fameux sommet de Sandringham, réunion de crise qui s’est tenue en janvier 2020 et lors de laquelle le prince Harry s’était entretenu avec le prince Charles, le prince William et la reine Elizabeth II pour négocier les termes de son départ avec Meghan. «William a maintenu sa distance (…). La reine avait suggéré à la famille de se réunir pour le déjeuner avant leur confrontation dans la bibliothèque cet après-midi, mais il refusa l’invitation de sa grand-mère. Il se présenterait évidemment à 14 heures pour la réunion, a-t-il dit, mais il voulait seulement parler affaires. Le prince (…) était si furieux contre son jeune frère qu’il ne pourrait pas supporter l’hypocrisie de lui sourire pendant le déjeuner. Selon l’impression d’Omid Scobie et de Carolyn Durand, les quatre membres de la famille royale, dirigés par la reine, ont adopté une « approche pratique et professionnelle » lorsqu’ils se sont assis ensemble dans la grande bibliothèque de Sandringham cet après-midi. Ils ont convenu qu’il était dans l’intérêt de tous de conclure un accord le plus tôt possible et que Harry devrait demander à ses collaborateurs de s’entretenir avec leurs collaborateurs dans les prochains jours au palais de Buckingham afin de trouver un compromis», écrit Robert Lacey qui décrit la «tactique difficile des Sussex pour donner si peu de préavis tout en lançant en ligne leur site provocateur (Sussex Royal)».
À propos des négociations, Robert Lacey écrit : «C’était comme avoir affaire à un avocat hollywoodien intrépide», a déclaré une source de haut niveau du palais familière avec les négociations. «Les Sussex voulaient des garanties sur chaque point comme s’il s’agissait d’une négociation contractuelle. Ils ont totalement mal joué les négociations. Mais le palais aussi a mal géré les choses», dit l’iinformateur.
A lire : Revers judiciaire pour Meghan Markle
Après ces conversations organisées à la hâte des Sussex, la reine avait annoncé le 18 janvier qu’elle avait choisi de soutenir son petit-fils dans sa nouvelle vie indépendante en Amérique du Nord. Selon l’accord, Harry et Meghan acceptaient de ne plus utiliser le titre d’altesse royale. En février, il était rapporté dans la presse que la reine refusait que le couple continuer d’utiliser la marque Sussex Royal. Robert Lacey écrit dans son livre : «Le comportement erratique et impulsif (de Harry et Meghan) au cours de l’année écoulée n’avait pas incité la reine Elizabeth II à vouloir leur faire confiance de sitôt sur l’utilisation du mot « royal »». En définitive, Harry et Meghan auraient certainement pu garder ce nom s’ils n’avaient pas voulu partir aussi prestement.
Incompréhensions autour du baptême d’Archie
Dans «Battle of Brothers», Robert Lacey revient aussi sur le tollé provoqué lors du baptême du petit Archie en juillet 2019. Si les Britanniques ont été déçus que les Sussex choisissent de célébrer l’événement de façon privée, ne souhaitant pas communiquer les noms des parrains et marraines du bébé, la famille royale a également été stupéfaite, assure le biographe. Robert Lacey évoque ainsi la réaction du prince William à ce sujet, qui n’a pas «compris» la décision de son frère et de sa belle-sœur. «Comment un nouveau membre des Windsor pourrait-il être baptisé de façon significative sans que les (parrains et marraines) du nouveau venu ne soient connus, sinon présents ? Qu’est-ce qu’un comportement aussi bizarre et paranoïaque indique sur les parents impliqués ? Une chose que nous pouvons conclure est que Harry et Meghan avaient développé une idée exagérée de leur propre importance. Les mois écoulés depuis leur mariage ont démontré que le couple partage un défaut de caractère commun : ils ont tous deux tendance à passer rapidement d’un état où ils ont fortement confiance en eux, à des moments misérables où ils s’apitoient en jouant aux victimes», conclut le biographe.
A lire aussi : Meghan et Harry évoquent leur fils Archie : « Nous sommes si chanceux »
Source: Lire L’Article Complet