Nouvelle candidate de La République en marche (LREM) à la mairie de Paris suite au retrait de Benjamin Griveaux, Agnès Buzyn s’est montrée émue aux larmes lors de la passation de pouvoir au ministère de la Santé lundi 17 février. « Quitter ce ministère est un déchirement », a commencé l’ancienne femme d’État.
« Pendant plus de deux ans et demi j’ai eu l’honneur de conduire les politiques de santé et les politiques sociales de notre pays », a poursuivi Agnès Buzyn, la voix chargée d’émotion, ajoutant que son ancien ministère était « au sens premier, celui du soin et du sens », et remerciant « tous ceux qui, au quotidien, travaillent au service des malades. Tous ceux qui, chaque jour, s’engagent auprès des plus fragiles de nos concitoyens »
« Quitter ce ministère est un déchirement », confie Agnès Buzyn lors de la passation de pouvoir au ministère de la Santéhttps://t.co/1fGs2nXyDUpic.twitter.com/vpbPVA0rw0
Si cette démission, qui survient en pleine épidémie mondiale de coronavirus et de mouvements sociaux dans le secteur hospitalier, a soulevé certaines interrogations, l’ex-ministre a tenu à « rassurer les Français » en précisant que « le dispositif de gestion opérationnelle du coronavirus est solide. Je me suis assuré que tout était en place ».
La candidate aux élections municipales a également souligné les compétences de son successeur, Oliver Véran, neurologue de formation, présent à ses côtés. « Nous sommes médecins. Nous sommes confrères. Nous partageons la même rigueur, les mêmes convictions. J’ai une confiance absolue dans la façon dont tu vas gérer ce ministère », a-t-elle déclaré.
De son côté, l’ancien rapporteur général de la commission des affaires sociales a annoncé qu’il lancerait « dans les prochains jours » une enquête nationale auprès du personnel hospitalier pour connaître notamment les raisons du « mal-être » dans ce secteur en grève depuis près d’un an.
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