Du sang noble coule dans les veines de Macha Meril. L’actrice quiest à l’affiche du téléfilm « La dernière partie », ce lundi 8 novembre sur TF1, est issue de la noblesse ukrainienne et le famille Gagarine de Russie.
Élégante, raffinée, sophistiquée, Macha Méril n’a rien à envier aux aristocrates. Et pour cause, du sang noble coule dans ses veines. Avant de jouer la mère Franck Dubosc dans le téléfilm La dernière partie, diffusé ce lundi 8 novembre sur TF1, l’actrice de 81 ans a été couronnée d’un joli titre. Le 3 septembre 1940, Macha Méril est née de princesse. Maria-Magdalena Vladimirovna, de son vrai nom, est la fille Maria Vsevolodovna Bielskaïa et du prince Vladimir Anatolievitch Gagarine, tous deux Russes blancs exilés avec leurs familles sur la Côte d’Azur après la révolution de 1917. Un patrimoine génétique sur lequel elle faisait quelques révélations dans les colonnes de Paris Match en 2014. « Je viens d’un monde d’aristocrates indolents qui vivaient en seigneurs sur des territoires immenses où rien n’avait changé depuis 1 000 ans. Mon grand-père paternel possédait 60 000 hectares de terres et vivait entouré de 40 domestiques ».
Cependant, la veuve de Michel Legrand rêve de la vie d’artiste et non d’une vie de princesse.Tout au long de sa jeunesse, Maria-Magdalena grandit en rêvant à ses héroïnes préférées du cinéma des années 1950. Passionnée par la comédie, elle décide d’arrêter ses études de Lettres pour se rejoindre l’école du Théâtre national populaire. Impossible pour l’icône du cinéma de la Nouvelle-Vague de garder son nom de famille. L’une des actrices fétiches de Jean-Luc Godard décide alors de se faire appeler Macha, diminutif de Maria, et opte pour le patronyme Méril en hommage à la chanteuse de jazz américaine, Helen Merrill.
« Je me préfère aujourd’hui qu’à 30 ans »
À 81 ans, Macha Méril est une femme heureuse. Si elle a su faire face à la disparition de son mari en janvier 2019, l’actrice le doit certainement à sa philosophie de vie. Lors d’une interview accordée à nos confrères du Parisien, le 15 septembre 2020, Macha Méril a assuré que « celle qu’elle est aujourd’hui, elle ne l’était pas hier », et de poursuivre : « Je me préfère aujourd’hui qu’à 30 ans ».
La mère adoptive de Gianguido Baldi est très fière d’avoir pu fêter ses quatre-vingts printemps. Pour elle, les femmes actives de plus de 70 ans sont « les meilleures, les plus performantes, elles ont l’expérience et s’en foutent un peu ». Comme quoi, l’âge est définitivement dans la tête.
Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
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