Ce mercredi 2 novembre, The Mirror a repéré une pique subtile adressée par le prince William à Rishi Sunak. Le nouveau Premier ministre britannique a rapidement redressé la barre.
Hasard ou coïncidence ? Ce mardi 1er novembre, le prince William aurait lancé une pique déguisée à Rishi Sunak. L’héritier du trône d’Angleterre était invité aux Tusk Awards. Une cérémonie durant laquelle il a tenu un discours incitant à protéger la planète. Le fils du roi a déclaré : « Nous vivons dans des temps perturbés, où il serait simple de perdre de vue l’urgence de veiller sur notre environnement naturel. » Une prise de position dans laquelle The Mirror décrypte une critique visant le nouveau Premier ministre britannique, qui a également la quarantaine. À cette époque, ce dernier n’avait pas encore annoncé sa participation à la COP27, dont le prince William et Charles III ont été priés de se tenir éloignés par son prédécesseur, Liz Truss.
Cet appel royal à protéger « l’environnement pour les générations futures » semble avoir porté ses fruits. Dès le lendemain, Rishi Sunak confirmait sa présence au sommet international sur le climat, qui se tiendra du dimanche 6 au vendredi 18 novembre prochain en Égypte. Au lendemain de cette déclaration de la Couronne, le Premier ministre britannique a ainsi publiquement déclaré son engagement pour l’écologie sur Twitter. « À long terme, il n’y aura pas de prospérité sans agir pour le changement climatique. Il n’y a pas sécurité énergétique sans investir dans les énergies renouvelables« , a ainsi déclaré le chef du gouvernement.
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There is no long-term prosperity without action on climate change.
There is no energy security without investing in renewables.
That is why I will attend @COP27P next week: to deliver on Glasgow's legacy of building a secure and sustainable future.
Charles III transmet le flambeau de l’écologie
Charles III, comme son fils qui le deviendra, est le chef de l’État au Royaume-Uni. Une position, qui dans cette monarchie parlementaire, les oblige à demeurer neutres. Déjà surnommé « le monarque vert », comme le souligne Ouest France, le roi d’Angleterre qui disposait d’une liberté de parole plus grande en tant que prince de Galles s’est beaucoup engagé pour les causes environnementales. Il était même précurseur, avertissant dès 1970 sur les dangers pour la biodiversité des hydrocarbures en mer. Une liberté de parole qu’il a perdue en s’asseyant sur le trône d’Angleterre. Le prince William semble toutefois avoir déjà repris le flambeau.
Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE
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