Arrivé sans Meghan Markle, le prince Harry a rejoint son frère William pour honorer une dernière fois la mémoire du prince Philip, au château de Windsor, ce 17 avril. Des obsèques qui ont rappelé au duc de Sussex celles de sa mère Diana en 1997, mais aussi son émancipation plus que douloureuse de la famille royale…
A propos de
Harry d’Angleterre
Meghan Markle
Son arrivée étant attendue. C’est, à distance de William comme prévu, que le prince Harry est d’abord apparu derrière le cercueil de leur grand-père le prince Philip, aux abords de la chapelle St George du château de Windsor, ce 17 avril. Si les deux frères ennemis marchaient sur la même ligne, leur cousin Peter Phillips, qui tint un rôle de « grand frère » auprès d’eux après la mort de Diana, les séparait. A l’intérieur de la chapelle St George, Harry, comme son oncle Andrew, était assis seul. Les deux renégats de la famille royale était d’ailleurs placés aux extrémités du même rang, tandis que la princesse Anne siégait avec son époux Timothy Laurence au milieu. Terrible effet de symétrie. Mais c’est aussi l’image d’Harry, la tête baissée, qui a convoqué l’émotion et les souvenirs.
Il y a près de 25 ans, le fils cadet de Charles, lui-même ému aux larmes ce 17 avril, adoptait la même posture pour les funérailles de sa mère Diana, en l’abbaye de Westminster. Il avait alors 12 ans. Et, ce 6 septembre 1997, son grand-père Philip, malgré sa relation tourmentée avec Lady Di, avait tenu marcher à ses côtés derrière le cercueil de la princesse de Galles. Pas question pour le duc d’Edimbourg de livrer ses petits-fils seuls à la mitraille des photographes. Il serait un rempart dans l’épreuve. Les hommages de William et Harry l’ont démontré les jours suivant le décès de l’époux d’Elizabeth II : le duc fut un grand-père aimant. Souvenir d’autant plus dur pour Harry qu’exilé en Californie depuis mars 2020, il n’aura pas vu le duc d’Edimbourg, avant qu’il n’expire son dernier souffle.
L’émotion d’Harry face à Elizabeth II, désormais veuve, isolée de tous dans la chapelle St George
Ce 17 avril, c’est une autre image qui aura saisi Harry : celle de sa grand-mère Elizabeth II, désormais veuve, assise seule pour des raisons sanitaires autant que protocolaires, sous les voûtes de la chapelle St George. Crépuscule d’une reine qui aura vécu un règne chahuté par sa descendance. Il y a 3 ans, dans le même lieu, le petit-fils rebelle de la souveraine épousait Meghan Markle, sous les vivats. L’Angleterre célébrait une famille royale ragaillardie par le couple moderne, audacieux. Trop moderne, trop audacieux, sans doute.
Tous les espoirs de l’époque ont été éteints par le Megxit. Meghan Markle, enceinte de son 2e enfant, n’était pas au rendez-vous ce 17 avril. Depuis Montecito, elle a fait adressé une gerbe, avec des condoléances manuscrites. Goutte d’encre dans le tumulte de l’Histoire. C’est Kate Middleton, bien décidée à jouer la réconciliatrice entre William et Harry, qui a consolé le duc de Sussex. Comme avant. Sauf que plus rien ne sera comme avant. Ce 17 avril, une page du 20e siècle et de l’histoire des Windsor, bientôt reprise par Charles, s’est tournée.
Crédits photos : PA Photos/ABACA
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