Le message secret dans l'alliance de la reine Elizabeth II

Dans son livre Prince Philip : Revealed, qui paraîtra le 20 octobre, la biographe royale Ingrid Seward évoque le mystère autour de l’alliance de la reine d’Angleterre.

Comme tout événement royal, les mariages sont régis par les traditions et l’étiquette de la couronne britannique. Du bouquet qui doit contenir du myrte à la tiare que porte la mariée, le protocole est pour le moins très strict. Et pas question d’y déroger. Une règle, plus méconnue, veut aussi que l’alliance de la mariée contienne de l’or gallois. Cette tradition remonte au mariage de la reine mère, Elizabeth Bowes-Lyon, en 1923, qui s’était vue remettre une alliance en or de Clogau, une mine du nord du Pays de Galles, par le roi George VI.

La pépite de cet or rare composée de 21 carats, a également servi pour les alliances de la princesse Margaret en 1960, de la princesse Anne en 1973 et de Diana Spencer en 1981. Mais aussi pour celle de la reine Elizabeth II. «Au moins, Philip n’a pas eu à payer l’alliance, car le peuple du pays de Galles a fourni une pépite d’or gallois à partir de laquelle l’anneau a été fabriqué», lâche la biographe royale Ingrid Seward citée par le Harper’s Bazaar.

Elizabeth II lors du Royal Windsor Horse Show. (Windsor, le 13 mai 1989.)

Une mystérieuse gravure

Hormis ce détail, l’alliance de la reine d’Angleterre cache un autre secret. Dans son livre Prince Philip : Revealed (à paraître le 20 octobre), Ingrid Seward révèle que le duc d’Édimbourg avait réservé une surprise à sa «Lilibert», à l’époque encore princesse héritière, en lui passant la bague au doigt. «Elle ne l’enlève jamais et à l’intérieur de la bague se trouve une inscription. Personne ne sait ce qu’elle dit, à part le graveur, la reine et son mari», affirme l’experte de la royauté britannique.

Aujourd’hui, Fashioning a Reign : 90 Years of Style from Te Queen’s Wardrobe, une exposition en trois volets dans trois palais – Holyrood, Buckingham et Windsor – rend autant hommage que justice à l’élégance de la souveraine britannique au record de longévité. (Londres, 1er juillet 1957.)

Pour cette exceptionnelle rétrospective, 150 tailleurs, robes et manteaux de jour comme du soir et accessoires, choisis en fonction du lieu, retracent les temps forts de son règne et les événements familiaux qui l’ont marqué, révélant en filigrane la diversité de ses goûts. (Tokyo, 12 mai 1975.)

 

C’est Holyrood, son cher palais écossais d’Édimbourg, qui inaugure ce très exclusif défilé de mode, dont Norman Hartnell, Ian Tomas et Stewart Parvin, ont créé les somptueux modèles. (Édimbourg, 24 mai 1977.)

Le style inimitable de la reine d’Angleterre, et parfois moqué, témoigne en réalité d’un dress code royal qui obéit à des règles strictes. (Londres, 1er juillet 1982.)

Malgré les tempêtes, Philip reste la seule personne en qui Elizabeth II ait une totale confiance. Il demeure son confident, celui qui l’écoute et la conseille. À l’occasion de leurs noces d’or, en 1997, la souveraine tenait à rendre hommage à son mari : «Il a simplement été ma force durant toutes ces années et le demeure. Et moi, et sa famille entière, et ce pays, et beaucoup d’autres pays, nous lui devons plus qu’il ne le dira jamais.»

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