Le grosse colère de Gérald Darmanin : « Vivre en se foutant des autres est égoïste »

Après Marlène Schiappa, c’est Gérald Darmanin qui a dénoncé le carnaval de Marseille, qui a rassemblé 6.500 personnes en pleine crise sanitaire, le 21 mars dernier. Invité de la matinale de BFMTV-RMC ce mercredi 24 mars, le ministre de l’Intérieur a estimé qu’il s’agissait d’« un geste égoïste ».

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  1. Gérald Darmanin

Un carnaval en pleine pandémie. Le 21 mars dernier, 6.500 personnes se sont réunies à Marseille, malgré la Covid-19, pour participer au traditionnel carnaval de La Plaine. Des images qui ont sans surprise suscité l’indignation auprès de l’opinion publique, mais aussi au sein du gouvernement. Invité de la matinale de BFMTV-RMC, Gérald Darmanin a déploré que cet événement ait eu lieu alors que des mesures restrictives ont récemment été prises, avec la mise en place d’un nouveau confinement dans seize départements français. « Quand on a la chance d’être bien portant et jeune – même si le Covid touche évidemment les plus jeunes d’entre nous, il touche d’abord les plus fragiles, des personnes âgées, les personnes ayant des comorbidités – c’est un geste égoïste que de vivre en se foutant des autres« , a estimé le ministre de l’Intérieur.

L’ancien maire de Tourcoing a également fait savoir que ce type de rassemblement « ruinait le travail des soignants, dont je rappelle qu’une partie d’entre eux sont morts à l’hôpital, des policiers et des gendarmes, qui sont contaminés lorsqu’ils font ces contrôles », a-t-il expliqué face à Jean-Jacques Bourdin. Malgré la polémique liée au carnaval de La Plaine, Gérald Darmanin a assuré que le gouvernement « faisait confiance aux Français. » Au sujet de la nouvelle attestation de déplacement dérogatoire, qui a été très décriée, le ministre de l’Intérieur a déclaré : « Je pense qu’il faut à la fois un bon équilibre entre la nécessaire gravité, et donc l’attestation et les mesures, et en même temps la liberté qui est chère à nos concitoyens. »

Le gouvernement « condamne » ce qui s’est passé à Marseille

Avant lui, Marlène Schiappa s’était déjà emparée du sujet lors des Questions au gouvernement à l’Assemblée Nationale. Face aux députés, celle qui travaille au côté de Gérald Darmanin avait déclaré :« Nous avons tous et toutes envie de participer à une fête, à un apéro sans Zoom ou à un carnaval mais nous ne le faisons pas, parce que, comme le disait Albert Camus : ‘un homme, ça s’empêche’. Nous condamnons fermement au gouvernement le fait que ses 6.000 et quelques personnes se soient rassemblées (…) Ça peut être un cluster géant que ce carnaval et il y a de vraies implications et de véritables conséquences graves », avait-elle affirmé, invitant les participants à cet événement à « se faire tester » et à « s’isoler. »

Crédits photos : Capture d’écran BFMTV

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